ModifiĂ©le 17/06/2022 | PubliĂ© le 25/01/2018. Obtenez gratuitement les sujets et les propositions de corrigĂ©s de l’épreuve d’Economie-droit du Bac Pro en temps rĂ©els. Les corrigĂ©s sont Caspratique 2 : Selon les termes des stipulations statutaires, deux des 15 associĂ©s ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s cogĂ©rants de la sociĂ©tĂ© en nom collectif. La sociĂ©tĂ© prĂ©sente depuis quelques annĂ©es d’importantes dettes suite aux emprunts inopportuns contractĂ©s par l’un des gĂ©rants face Ă  la conjoncture Ă©conomique. A l’issue d’une lecas pratique « On ne peut se une lecture du cas en 2 Ă©tapes Prise de travail contient une clause de non‐concurrence dĂ©cide d’aller travailler dans une entreprise concurrente. Son employeur souhaite intenter Ă  son encontre une action pour non‐respect de la clause de non‐concurrence. MĂ©thodologiepour lecas pratique ‐AnneLe Nouvel. 9 2) La problĂ©matique caspratique droit famille corrigĂ©argent liquide maximum autorisĂ© sur soi en france 2019. Give Your Business A Creative Touch. dĂ©claration impĂŽts 2021 : date limite en ligne Home; hubspot meetings vs calendly Portfolio; une pure formalitĂ© spoiler Contact; dieu n'est pas mort 3 . Contact Me. cas pratique droit famille corrigĂ©. June 4, 2022. by le bon coin 40 animaux. with no RĂ©visezvotre bac grĂące Ă  notre quiz Le droit du travail en Droit. Quiz Le droit du travail. Question 1 / 6. Quel statut le contrat de travail confĂšre-t-il ? Celui de travailleur indĂ©pendant Caspratique :CorrigĂ©. UNIVERSITÉ TOULOUSE 1 CAPITOLE ANNÉE UNIVERSITAIRE 2010-2011 SEMESTRE 4 – Session 1 LICENCE EN DROIT – 2Ăšme NIVEAU GROUPE DE COURS N° II DROIT ADMINISTRATIF (Cours de M. COULIBALY) Examen (Vendredi 13 mai 2011 – 13 h 30 - 16 h 30) Cas pratique : CorrigĂ© 2/31 Bien rares sont les honorables habitants de notre K5WD. 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID DzumtvJKZlmPaiYXE3dmxr4X8cKxMul8YdG38TX-tfKconaORGR85Q== Isabelle dĂ©cide de profiter de sa journĂ©e de repos pour faire ses pour elle son travail ne la quitte jamais car elle vient de recevoir un message important de son supĂ©rieur hiĂ©rarchique. Isabelle marchait Ă  toute allure tout en regardant son tĂ©lĂ©phone portable et l’évĂ©nement tant redoutĂ© s’est finalement produit car elle est entrĂ©e en collision directe avec la porte d’entrĂ©e du la suite de sa collision avec la porte vitrĂ©e du magasin Isabelle dĂ©cide de se rendre chez son mĂ©decin et ce dernier lui annonce une mauvaise nouvelle son visage conservera les traces du choc subi pendant de nombreux jours nez fracturĂ©. Isabelle est totalement dĂ©pitĂ©e par l’annonce du professionnel de santĂ© car elle sait dĂ©sormais qu’elle ne pourra pas participer au concours de beautĂ© qu’elle convoitait depuis des mois l’élection de Miss Auvergne. Lorsque le choc s’est produit avec la porte vitrĂ©e Isabelle a aussi laissĂ© tomber son tĂ©lĂ©phone portable et un enfant, qui courait Ă  toute vitesse, a dĂ©truit son bien par inadvertance. Votre objectif est le suivant rĂ©soudre ces diffĂ©rents cas pratiques. I. LA BLESSURE SUBIE PAR ISABELLE Isabelle Ă©tait occupĂ©e Ă  regarder son tĂ©lĂ©phone portable mais elle est soudainement entrĂ©e en collision avec une porte vitrĂ©e situĂ©e Ă  l’entrĂ©e d’un centre commercial. La collision vĂ©cue par Isabelle est lourde de consĂ©quences car les mĂ©decins lui certifient que des traces resteront pendant plusieurs jours sur son visage ProblĂ©matique juridique du cas pratique Isabelle peut-elle engager la responsabilitĂ© dĂ©lictuelle du centre commercial pour les prĂ©judices subis ? -A L’ENGAGEMENT DE LA RESPONSABILITÉ DU FAIT DES CHOSES Aux termes des dispositions de l’article 1242 du Code civil On est responsable non seulement du dommage que l’on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causĂ© par le fait des personnes dont on doit rĂ©pondre, ou des choses que l’on a sous sa garde. » La responsabilitĂ© civile du fait des choses est un rĂ©gime gĂ©nĂ©ral dont l’existence a Ă©tĂ© consacrĂ©e en 1930 par la Cour de cassation grĂące Ă  son cĂ©lĂšbre arrĂȘt Jand’heur. Selon les dispositions lĂ©gales de cet article il faut rĂ©unir plusieurs critĂšres cumulatifs pour engager cette responsabilitĂ© civile du fait des choses et ainsi obtenir rĂ©paration d’un prĂ©judice subi. Il faut une chose, cette mĂȘme chose doit avoir jouĂ© un rĂŽle actif dans la survenance du dommage et il est nĂ©cessaire de prouver l’existence d’un gardien. Concernant la chose, la responsabilitĂ© civile du fait des choses est un rĂ©gime gĂ©nĂ©ral qui comprend toutes choses. La jurisprudence a par exemple rappelĂ© que les choses visĂ©es par ce rĂ©gime gĂ©nĂ©ral peuvent trĂšs bien ĂȘtre tant matĂ©rielles qu’immatĂ©rielles, dangereuses ou non dangereuses, actionnĂ©es par la main de l’homme ou non ou encore il peut mĂȘme s’agir de res nullius choses sans maĂźtre et res derelictae choses abandonnĂ©es lorsque ces choses ont eu un gardien mĂȘme pour une durĂ©e trĂšs limitĂ©e. En l’espĂšce, Isabelle a subi un choc violent en rentrant en contact avec une porte vitrĂ©e situĂ©e Ă  l’entrĂ©e d’un centre commercial, choc ayant provoquĂ© une fracture du nez et ayant causĂ© la chute de son tĂ©lĂ©phone portable. Au regard du droit de la responsabilitĂ© civile et d’aprĂšs la jurisprudence une vitre est une chose, ainsi la premiĂšre exigence pour engager la responsabilitĂ© du fait des choses responsabilitĂ© du centre commercial est rĂ©unie. Concernant le fait de la chose, cette derniĂšre doit avoir jouĂ© un rĂŽle actif dans la survenance du dommage de sorte qu’elle doit ĂȘtre l’instrument du dommage pour donner lieu Ă  la mise en Ɠuvre des effets juridiques prĂ©vus par ce rĂ©gime de la responsabilitĂ© civile du fait des choses. Ainsi, la victime sera dans l’obligation de rapporter la preuve du rĂŽle actif de la chose dans la survenance de son dommage si la chose Ă©tait inerte et qu’il y avait absence de contact ou non. La victime devra prouver que la chose inerte possĂ©dait un vice interne dĂ©faut ou que son positionnement Ă©tait anormal. La preuve du rĂŽle actif des choses en mouvement et qui ont Ă©tĂ© en contact avec la victime n’aura pas a ĂȘtre rapportĂ©e par cette derniĂšre car la victime va ,dĂšs lors, bĂ©nĂ©ficier d’une prĂ©somption irrĂ©fragable ne supportant pas la preuve contraire. Ainsi la victime n’aura rien Ă  prouver car le rĂŽle actif de la chose est prĂ©sumĂ© de façon irrĂ©fragable. de cassation,2001. En l’espĂšce, une porte vitrĂ©e est une chose inerte. Il y a bien eu contact avec la chose car Isabelle a Ă©tĂ© blessĂ©e nĂ©anmoins ce contact s’est rĂ©alisĂ© avec une chose immobile. En consĂ©quence, il appartiendra Ă  Isabelle, au regard de la jurisprudence de la Cour de cassation de rapporter la preuve de la position anormale ou du vice interne que comportait la vitre du centre commercial pour engager la responsabilitĂ© civile extracontractuelle du magasin. En rapportant cette preuve de l’anormalitĂ© de la chose ou de son positionnement anormal Isabelle pourra ainsi prouver le rĂŽle actif de la chose, en l’espĂšce le rĂŽle actif occupĂ© par la vitre dans la survenance du dommage qui lui a Ă©tĂ© occasionnĂ©. Concernant le gardien de la chose il convient de prĂ©ciser qu’il s’agit de celui qui possĂšde le pouvoir d’usage, de contrĂŽle et de direction de la chose car avec l’arrĂȘt Franck rendu par la Cour de cassation en 1941 un transfert de la garde a Ă©tĂ© opĂ©rĂ©. La garde matĂ©rielle est en effet dĂ©sormais privilĂ©giĂ©e par la jurisprudence et ce, par opposition Ă  la conception juridique de la garde de la chose la garde juridique a finalement Ă©tĂ© abandonnĂ©e par la jurisprudence. Par consĂ©quent, le gardien est donc celui qui peut agir sur la chose et pas forcĂ©ment le propriĂ©taire lĂ©gal de la chose. En l’espĂšce, lorsque le choc avec la vitre s’est produit la victime semblait rĂ©unir les trois composantes de la garde matĂ©rielle telle privilĂ©giĂ©e par la jurisprudence pouvoir d’usage, de contrĂŽle et de direction sur la chose. Cela sera plus difficile Ă  prouver si les portes vitrĂ©es sont automatiques mais aucune prĂ©cision n’est apportĂ©e dans le cas pratique. Il en rĂ©sulte que pour agir en responsabilitĂ© du fait des choses et obtenir rĂ©paration du prĂ©judice subi la victime devra prouver qu’elle n’était pas le gardien de la chose lorsque le choc s’est produit absence de garde matĂ©rielle sur la chose objet du dommage. -B. LES CAUSES D’EXONÉRATION Il sera possible pour le gardien/propriĂ©taire de la chose de s’exonĂ©rer de sa responsabilitĂ© en rapportant la preuve qu’il n’avait plus le pouvoir d’usage, de contrĂŽle et de direction de la chose. Il lui faudra rapporter que la garde de la chose avait Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e via la conclusion d’un contrat transfert volontaire de la garde ou alors via un transfert involontaire de la chose comme le vol par exemple. ArrĂȘt Franck, de cassation, 1941. En l’espĂšce, il ne semble pas y avoir de force majeure ni de faute d’un tiers dans la survenance du choc subi par la victime et la garde de la chose garde matĂ©rielle ne semblait pas appartenir au centre commercial lorsque le dommage s’est produit. Par consĂ©quent, le gardien prĂ©sumĂ© de la chose centre commercial pourra s’exonĂ©rer de sa responsabilitĂ© civile du fait des choses s’il apporte la preuve que la garde matĂ©rielle de la chose avait Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e Ă  la victime lors du choc. Ce transfert peut ĂȘtre volontaire, c’est-Ă -dire rĂ©sulter de la conclusion d’un contrat mais il peut Ă©galement ĂȘtre involontaire rĂ©sulter d’une absence de contrat. Le gardien prĂ©sumĂ© de la chose pourra Ă©galement rapporter la preuve de la force majeure pour obtenir une exonĂ©ration totale de responsabilitĂ© en invoquant un Ă©vĂ©nement imprĂ©visible et irrĂ©sistible. Cette hypothĂšse prĂ©cĂ©demment Ă©voquĂ©e semble trĂšs improbable car rien ne souligne l’existence d’un cas de force majeure dans les faits du cas d’espĂšce. Ce n’est pas tout car le centre commercial pourra aussi invoquer la faute d’un tiers ou la faute de la victime dans la survenance de son propre dommage pour obtenir une exonĂ©ration partielle quant Ă  la rĂ©paration qu’il devra octroyer Ă  la victime du choc, ce qui semble plus qu’improbable. II. LA DESTRUCTION DU TELEPHONE D’ISABELLE Lorsque le choc s’est produit avec la vitre Isabelle a malheureusement laissĂ© tomber son tĂ©lĂ©phone, un enfant courait derriĂšre elle et a dĂ©truit le bien. La problĂ©matique juridique du cas pratique est la suivante Isabelle peut-elle agir en responsabilitĂ© civile du fait personnel contre le jeune enfant pour obtenir rĂ©paration du prĂ©judice subi Ă  savoir la destruction de son portable ? -A L’ENGAGEMENT DE LA RESPONSABILITÉ DU FAIT PERSONNEL DU MINEUR L’article 1240 du Code civil dispose en ces termes Tout fait quelconque de l’homme, qui cause Ă  autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivĂ© Ă  le rĂ©parer. » Selon les dispositions lĂ©gales de cet article il est impĂ©ratif de rĂ©unir une faute, un dommage et enfin de prouver l’existence d’un lien de causalitĂ© entre le fait gĂ©nĂ©rateur la faute et le dommage subi par la victime. En ce qui concerne la faute, sa preuve doit ĂȘtre rapportĂ©e par la victime. La victime doit ainsi prouver qu’une faute a Ă©tĂ© commise par la personne dont elle souhaite engager la responsabilitĂ© civile. Il convient de prĂ©ciser que la faute peut ĂȘtre intentionnelle ou non pour ĂȘtre indemnisĂ©e Com, Cour de cassation, 1973. L’imputabilitĂ© n’est pas prise en compte en droit de la responsabilitĂ© civile , pas comme en matiĂšre pĂ©nale l’intention est ici indiffĂ©rente. Depuis l’arrĂȘt Derguini rendu par la Cour de cassation le 9 mai 1984 arrĂȘt relatif Ă  la responsabilitĂ© de l’infans la faute est objective en responsabilitĂ© civile et n’impose plus de rĂ©unir l’intention pour ĂȘtre caractĂ©risĂ©e et indemnisĂ©e. La faute peut ĂȘtre liĂ©e Ă  une commission un acte ou Ă  une omission. Il convient alors, dans le cas de l’omission, d’opĂ©rer la distinction entre l’abstention dans l’action et la pure omission abstention pure et simple. En droit de la responsabilitĂ© civile les auteurs se querellent quant Ă  la dĂ©finition de la notion de faute. En effet, dans le Code civil la faute n’est pas dĂ©finie, il s’agit tout simplement de Tout fait quelconque de l’homme. » C’est la doctrine qui a hĂ©ritĂ© de ce devoir de dĂ©finir juridiquement la notion de faute et aucune homogĂ©nĂ©itĂ© n’est Ă  ce jour prĂ©sente en son sein. Pour Marcel Planiol la faute est Un manquement Ă  une obligation prĂ©existante. » La notion de faute est donc envisagĂ©e de maniĂšre gĂ©nĂ©rale et imprĂ©cise car nous n’en savons pas davantage sur ce que sont ces obligations. Pour le grand auteur Nöel Dejean de La BĂątie la faute est Un comportement dĂ©fectueux. » Concernant le dommage, celui-ci doit revĂȘtir divers caractĂšres pour ĂȘtre indemnisable en droit. Le dommage doit ĂȘtre certain, direct, actuel d’aprĂšs la jurisprudence de la Cour de cassation Cour de cassation, 2002 mais le dommage doit Ă©galement ĂȘtre licite Cour de cassation, 2002. Si la victime rapporte la preuve de l’existence d’une faute et d’un dommage il lui restera Ă  prouver l’existence d’un lien de causalitĂ© entre cette mĂȘme faute fait gĂ©nĂ©rateur de responsabilitĂ© civile et le dommage subi. L’exigence de l’apport de la preuve du lien de causalitĂ© par la victime est une exigence jurisprudentielle Cour de cassation, 1966. En l’espĂšce, l’enfant courait derriĂšre Isabelle lorsque cette derniĂšre a laissĂ© Ă©chapper son tĂ©lĂ©phone et ce dernier a marchĂ© dessus, provoquant la destruction du bien meuble. 1° L’EXISTENCE D’UNE FAUTE La faute est l’une des trois conditions nĂ©cessaires Ă  la mise en Ɠuvre d’une action en responsabilitĂ© civile par la victime. La victime d’un dommage doit rapporter la preuve qu’une faute a bien Ă©tĂ© commise. En droit de la responsabilitĂ© civile l’existence d’une faute s’apprĂ©cie dĂ©sormais indĂ©pendamment de l’élĂ©ment moral imputabilitĂ© car seul le fait matĂ©riel est reconnu pour aboutir Ă  sa caractĂ©risation. Par ailleurs, la jurisprudence de la Cour de cassation, dans un arrĂȘt Derguini rendu en 1984, a reconnu que la faute commise par un infans peut donner lieu Ă  l’engagement de sa responsabilitĂ© civile. En l’espĂšce, le mineur a dĂ©truit le tĂ©lĂ©phone portable d’Isabelle en ayant marchĂ© dessus suite Ă  la collision d’Isabelle avec la vitrine du centre commercial. La faute semble ĂȘtre caractĂ©risĂ©e, il s’agit d’une faute par commission car l’enfant a dĂ©truit le bien en commettant un acte matĂ©riel. Par consĂ©quent, la responsabilitĂ© civile du fait personnel du jeune enfant pourra ĂȘtre engagĂ©e pour faute d’imprudence. 2° LA PREUVE DU DOMMAGE Le dommage tel apprĂ©ciĂ© en droit de la responsabilitĂ© civile peut prendre divers aspects. Le dommage peut ĂȘtre matĂ©riel, c’est-Ă -dire Ă©valuable en argent, le dommage matĂ©riel consiste en une lĂ©sion des intĂ©rĂȘts patrimoniaux de la victime. Le dommage peut aussi ĂȘtre moral, il porte atteinte aux droits extra-patrimoniaux de la victime. Il s’agit par exemple d’une atteinte au droit Ă  l’honneur, d’une atteinte portĂ©e au droit Ă  la prĂ©somption d’innocence dont jouit tout justiciable. En l’espĂšce, le mineur a dĂ©truit le tĂ©lĂ©phone portable d’Isabelle il s’agit donc d’un prĂ©judice matĂ©riel car Ă©conomique et Ă©valuable en argent. Par ailleurs Isabelle devait recevoir un message trĂšs important de son employeur et ce dommage a provoquĂ© une perte de chance pour elle. Le poste a Ă©tĂ© pourvu, pas de chance pour elle. En consĂ©quence, la preuve du dommage ne fait ici aucun doute car le tĂ©lĂ©phone a Ă©tĂ© dĂ©truit par l’enfant. 3° LE LIEN DE CAUSALITÉ Lorsque la victime parvient Ă  dĂ©montrer l’existence d’une faute et d’un dommage il lui reste Ă  rapporter la preuve de l’existence d’un lien de causalitĂ© entre ce mĂȘme fait gĂ©nĂ©rateur de responsabilitĂ© civile et le dommage subi. Il n’y a pas de consensus dans la jurisprudence concernant l’application d’une thĂ©orie de causalitĂ© spĂ©cifique et deux thĂ©ories principales sont privilĂ©giĂ©es par les juges. La thĂ©orie de la causalitĂ© adĂ©quate conception stricte de la causalitĂ© et la thĂ©orie de l’équivalence des conditions conception large de la causalitĂ©. En l’espĂšce le tĂ©lĂ©phone doit sa destruction au fait que l’enfant ait marchĂ© dessus lorsqu’il courait derriĂšre Isabelle. En consĂ©quence, le lien de causalitĂ© est Ă©tabli car sans la faute fait matĂ©riel de l’enfant le dommage matĂ©riel ne se serait jamais produit et le tĂ©lĂ©phone portable fonctionnerait encore. Par consĂ©quent, Isabelle pourra engager la responsabilitĂ© civile extracontractuelle de l’enfant pour faute d’imprudence mais elle pourra aussi faire valoir que de par sa faute, son portable Ă©tant cassĂ© elle est passĂ©e Ă  cĂŽtĂ© d’une chance. Il reviendra alors au juge d’évaluer la probabilitĂ© que la chance ait pu se rĂ©aliser ou non pour rĂ©parer le dommage professionnel subi par Isabelle suite Ă  la destruction de son portable. III. LA PERTE DE CHANCE D’ISABELLE Lorsque Isabelle a heurtĂ© la porte une fracture du nez a Ă©tĂ© engendrĂ©e, elle ne pourra donc pas participer Ă  l’élection de Miss Auvergne, quel dommage. La problĂ©matique juridique du cas pratique est la suivante Isabelle peut-elle obtenir la rĂ©paration civile de cette perte de chance ? -A L’ENGAGEMENT DE LA RESPONSABILITÉ CIVILE DU MAGASIN Selon les dispositions de l’article 1242 du Code civil On est responsable non seulement du dommage que l’on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causĂ© par le fait des personnes dont on doit rĂ©pondre, ou des choses que l’on a sous sa garde. » La responsabilitĂ© civile du fait des choses est un rĂ©gime gĂ©nĂ©ral dont l’existence a Ă©tĂ© consacrĂ©e le 13 fĂ©vrier 1930 par la jurisprudence de la Cour de cassation grĂące Ă  son cĂ©lĂšbre arrĂȘt Jand’heur. Selon les dispositions lĂ©gales de cet article il faut donc rĂ©unir plusieurs critĂšres cumulatifs pour engager la responsabilitĂ© civile du fait des choses et ainsi obtenir rĂ©paration d’un prĂ©judice subi. Il faut une chose, cette mĂȘme chose doit avoir jouĂ© un rĂŽle actif dans la survenance du dommage et il est nĂ©cessaire de prouver l’existence d’un gardien de la chose. En l’espĂšce, il y a bien une chose car la vitre est considĂ©rĂ©e comme une chose au regard de la jurisprudence. Le rĂŽle actif de la chose est prouvĂ© car il est la cause du dommage corporel et du prĂ©judice esthĂ©tique vĂ©cu par Isabelle. Le gardien de la vitre reste Ă  dĂ©finir car le centre commercial pourrait faire valoir, pour s’exonĂ©rer de sa responsabilitĂ© civile extracontractuelle que la garde matĂ©rielle fut transfĂ©rĂ©e Ă  la cliente lors du choc. Il en rĂ©sulte qu’Isabelle pourra prouver le rĂŽle actif de la chose dans la survenance de son dommage pour ainsi Ă©tablir que la collision avec la vitre est bien Ă  l’origine de sa perte de chance car elle ne pourra pas participer Ă  l’élection des Miss pour cause de prĂ©judice esthĂ©tique. Par consĂ©quent, Isabelle pourra demander rĂ©paration pour le prĂ©judice esthĂ©tique subi Ă  cause du choc mais elle pourra Ă©galement engager la responsabilitĂ© civile du fait des choses du centre commercial pour la perte de chance subie. A condition qu’Isabelle prouve que le gardien matĂ©riel de la chose Ă©tait bien le centre commercial et que la garde de la chose ne fut pas transfĂ©rĂ©e si la garde de la chose a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e alors le centre commercial pourra s’exonĂ©rer partiellement de sa responsabilitĂ© civile. C’est tout pour cet article mĂ©thodologique complet et dĂ©taillĂ© consacrĂ© Ă  la mĂ©thode intĂ©grale du cas pratique en droit de la responsabilitĂ© civile. Je te remercie pour tout l’intĂ©rĂȘt que tu portes Ă  mon travail, Ă  trĂšs bientĂŽt sur mon site pour de nouveaux articles juridiques, bon courage pour tes examens ! PS Clique ici si tu souhaites comprendre la mĂ©thodologie intĂ©grale de la fiche d’arrĂȘt Corrig du cas pratique de droit civil La socit Eurobeton a pass commande par internet afin de squiper en ordinateurs pour la gestion de lentreprise. Deux distributeurs distincts ont t sollicits par internet mais aucun na donn pleinement satisfaction. La socit Eurobeton aimerait connatre ses droits, ce qui invite envisager la validit des contrats I, les conditions dexcution II et les rgles de comptence en cas de litige ventuel III. Comme certains aspects sont communs aux deux contrats, nous ne distinguerons que ponctuellement la commande auprs d Infotech et la commande auprs de Flashdiscount . I- La validit des contrats Afin dapprcier la validit des contrats litigieux, il convient au pralable de prciser que les dispositions du Code de la consommation relatives la vente distance article L. 120-20 et s. et notamment le droit de rtractation ne concernent que les relations entre un professionnel et un non-professionnel. Elles ne sauraient donc tre valablement invoques en lespce, sagissant de contrats de vente distance entre des entreprises contractant pour les besoins de leur activit. En revanche nous allons voir que les socits Infotech et Flashdiscount sont des cybervendeurs, ce qui exige au pralable de mobiliser le droit commun du contrat conclu sous forme lectronique qui sapplique mme en cas dacheteur professionnel. En effet, le choix de la transposition de la directive europenne dans le Code civil est significatif du caractre de droit commun de cette rglementation A, mme si elle prsente certaines particularits. Nous verrons ensuite les voies du droit des contrats qui jouent indpendamment de la forme lectronique B. A- Le droit du contrat conclu sous forme lectronique Les commandes passes par Internet par la socit Eurobton exigent de vrifier leur conformit au processus de contractualisation du contrat lectronique prvu aux articles 1369-1 et suivants du code civil. Il seffectue en deux tapes permettant ainsi dviter dans une large mesure les consquences de mauvaises manipulations des internautes. La premire tape du processus de contractualisation exige du cybervendeur quil offre la possibilit au consommateur de vrifier le dtail de sa commande ainsi que son prix total et de corriger dventuelles erreurs article 1369-5 du Code civil. Lors de la deuxime tape, linternaute doit confirmer sa commande pour exprimer son acceptation et valider par consquent sa transaction. En lespce, sagissant de la commande avec Infotech, il emble quil ny ait eu quun clic. Quant la commande auprs de Flashdiscount, rien ne nous est prcis. Il existe donc un doute quant au respect de cette procdure par double clic. Or, en vertu de larticle 1369-6 du code civil, il ne peut tre drog ce processus de contractualisation par double clic que pour les contrats conclus exclusivement par change de courriers lectroniques. En lespce, tel nest pas le cas, car le courriel de la socit Eurobton nintervient que pour demander lannulation il ny a pas eu change de courriers lectroniques. Il est donc possible pour la socit Eurobton de contester la formation mme du contrat eu gard au manquement la procdure de contractualisation par voie lectronique. Cet argument peut tre confort par une analyse sur le terrain du droit classique de la formation des contrats. B- Les conditions de formation du contrat Le commandes litigieuses supposent dtre analyses au regard de la rencontre dune offre et dune acceptation 1 mais aussi au regard de lobligation dinformation 2. 1- Loffre et lacceptation Loffre doit tre prcise, ferme cest-dire exempte de rserves et non quivoque. En lespce, la socit Infotech a mentionn sur son site que la vente ne sera acquise quaprs confirmation expresse du distributeur de la commande de lacheteur . Il sagit ici dune rserve subjective qui dpend de la volont du distributeur en dautres termes, il ne sagit pas dune offre vritable mais plutt dune invitation entrer en pourparlers. Un tel argument ne vaut pas pour la commande auprs de Flashdiscount car cette fois il ne semble pas quil y ait eu de rserves. En conclusion, ds lors que la proposition dInfotech ne saurait tre qualifie doffre, on peut soutenir que le clic de commande de la socit Eurobton correspond une offre dachatmais non une acceptation. Sagissant de la commande auprs de Flashdiscount, il est possible de considrer, eu gard au peu dinformations de lnonc, quil sagissait bien dune offre ferme, prcise et non quivoque, et que la socit Eurobton la accept. Il sagit alors dun contrat distance. Rappelons que depuis trente ans Com. 7 janv. 1981, il est enseign que le contrat conclu distance se forme du jour de l'expdition de l'acceptation. Est ainsi consacre la thorie dite de l'mission au dtriment de la thorie de la rception bien que cette question partage encore la doctrine. Les enjeux pratiques sont de taille, notamment au regard du droit rtractation des parties. En effet, l'offre peut tre rvoque si la rvocation parvient son destinataire avant que celui-ci n'ait expdi son acceptation. En lespce, la socit Flashdiscount a livr les ordinateurs deux jours aprs la commande, ce qui montre quelle a bien reu et excut cette commande Eurobton ne saurait rvoquer son acceptation. Il est toutefois possible de faire valoir un manquement lobligation dinformation. 2- Lobligation dinformation La jurisprudence a admis l'existence d'une obligation prcontractuelle de renseignement. Dj, l'admission du dol par rticence allait en ce sens. Mais, pour tre caractrise, la rticence dolosive suppose tablie au pralable l'existence d'une obligation de renseignement la charge de la partie qui s'est intentionnellement tue pour tromper l'autre, alors qu'elle aurait d l'informer. Sagissant du contrat lectronique, la loi franaise transposant la directive europenne a renforc les obligations dinformation du distributeur internet. En effet, larticle 1369-5 du Code civil affirme que le destinataire de loffre doit avoir eu la possibilit de vrifier le dtail de sa commande et son prix total, afin de corriger dventuelles erreurs. Ce droit de vrification du consentement exprim consiste en quelque sorte en l'octroi la partie en situation d'infriorit d'une forme de facult de rtractation intervenant, non pas aprs la conclusion du contrat, mais au sein mme de celle-ci l'utilisateur, avant de parfaire son acceptation tapes successives, peut se rtracter s'il a commis une erreur ou s'il change l'avis qu'il avait donn de manire trop empresse. Les facults de rtractation et de rflexion sont ainsi contractes dans une mme phase. En lespce, les informations des distributeurs taient soit errones Infotech soit trs lacunaires Flashdiscount au regard notamment de la puissance des ordinateurs commands. On peut donc y voir un manquement aux obligations dinformation ne permettant pas la socit Eurobton de vrifier le contenu de sa commande. Ces manquements lobligation dinformation pourraient tre sanctionns sur le terrain de lerreur sur la substance article 1110 du Code civil ou sur le terrain de la rticence dolosive article 1116 du Code civil. En conclusion la validit des contrats litigieux devraient pouvoir tre aisment conteste, non seulement au regard des manquements flagrants la procdure de contractualisation lectronique mais encore en raison dun vice du consentement. Il est toutefois possible que la socit Eurobton veuille conserver certains ordinateurs, ce qui implique alors de jauger les conditions dexcution des commandes. II- Les conditions dexcution En vertu de larticle 1602 du Code civil, le vendeur est tenu dexpliquer clairement ce quoi il soblige. La conformit tient une place essentielle dans la jurisprudence contemporaine comme instrument d'interprtation du contrat, alors que l'utilit de la chose attendue par l'acheteur est toujours objective et ncessairement celle qui a t convenue entre les parties. En lespce, 5 des ordinateurs livrs par Infotech ne correspondent pas aux capacits de mmoire annonces. Quant aux performances des ordinateurs dInfotech comme de Flashdiscount, la socit Eurobton nest gure satisfaite. Il sagit bien dune question de conformit et non dun problme de vices cachs. Quels sont les remdes envisageables ? Tout dpend du point de savoir si la socit Eurobton veut obtenir lanantissement du contrat 1 ou bien son maintien 2.Au reste, sagissant de deux contrats litigieux, il est possible quelle demande le maintien de lun et lanantissement de lautre. 1- Les remdes conduisant lanantissement du contrat En vertu de larticle 1384 alina 2 du Code civil, la partie envers laquelle lengagement na point t excut a le choix de forcer lautre lexcution de la convention lorsquelle est possible, ou den demander la rsolution avec dommages-intrts. En lespce, la socit Eurobton peut trs bien demander lanantissement rtroactif des contrats en sappuyant non seulement sur les dfauts de conformit mais aussi sur les manquements lobligation dinformation qui paraissent dune gravit suffisante pour justifier la rsolution des ventes litigieuses cf Civile 1re 28 mai 2009. Les rsolutions prononces pourront tre accompagnes de dommages-intrts si la socit parvient dmontrer un prjudice li notamment la perte de temps pour lquipement et la gestion de lentreprise. Il se peut toutefois que les socits Infotech et Flashdiscount fassent valoir en retour que la socit Eurobton sest montre dune lgret blmable en ne spcifiant pas suffisamment ses besoins lors de Session de printemps 2022 Ă©preuves d'admissibilitĂ© du 23 mars 2022 Meilleures copies du cas pratique Bastia Lille Lyon Metz Nantes Cas pratique externe Cas pratique interne Cas pratique 3e concours CorrigĂ© de l'Ă©preuve de QCM Epreuve unique commune aux trois concours Session d'automne 2021 Ă©preuves d'admissibilitĂ© du 19 octobre 2021 Meilleures copies du cas pratique Bastia Lille Lyon Metz Nantes Cas pratique externe Cas pratique interne Cas pratique 3e concours CorrigĂ© de l'Ă©preuve de QCM Epreuve unique commune aux trois concours Session de printemps 2021 Ă©preuves Ă©crites du 24 mars 2021 Meilleures copies du cas pratique Bastia Lille Lyon Metz Nantes Cas pratique externe Cas pratique interne Cas pratique 3e concours CorrigĂ© de l'Ă©preuve de QCM Epreuve commune aux trois concours Session d'automne 2020 Ă©preuves Ă©crites du 17 novembre 2020 Meilleures copies du cas pratique Bastia Lille Lyon Metz Nantes Cas pratique externe Cas pratique interne Cas pratique 3e concours CorrigĂ© de l'Ă©preuve de QCM Epreuve commune aux trois concours Session de printemps 2020 Ă©preuves d'admissibilitĂ© du 11 juin 2020 CorrigĂ© de l'Ă©preuve de QCM Epreuve unique commune aux trois concours Meilleures copies des Ă©preuves qui prĂ©valaient avant la rĂ©forme de 2020 Session 2019 Ă©preuves Ă©crites du 15 octobre 2019 Epreuve de composition du concours externe 1re Ă©preuve IRA de Nantes Bastia Lille Lyon Metz Copies 2e Ă©preuves du concours externe QRC IRA de Nantes Bastia Lille Lyon Metz Droit public Economie Finances publiques GRH Questions europĂ©ennes Questions sociales Epreuve de note du concours interne IRA de Nantes Bastia Lille Lyon Metz Copies Note administrative Question Note administrative Question Note administrative Question Note administrative Question Note administrative Question Epreuve de note du 3e concours IRA de Nantes Bastia Lille Lyon Metz Copies Note administrative Question Note administrative Question Note administrative Question Note administrative Question Note administrative Question ____________________________________________________________________ Session 2018 Ă©preuves Ă©crites du 19 fĂ©vrier 2019 Epreuve de composition du concours externe 1re Ă©preuve IRA de Nantes Bastia Lille Lyon Metz Copies 2e Ă©preuves du concours externe QRC IRA de Nantes Bastia Lille Lyon Metz Droit public Economie Finances publiques GRH Questions europĂ©ennes Questions sociales Epreuve de note du concours interne IRA de Nantes Bastia Lille Lyon Metz Copies Note administrative Question Note administrative Question Note administrative Question Note administrative et question Note administrative Question Epreuve de note du 3e concours IRA de Nantes Bastia Lille Lyon Metz Copies Note administrative Question Note administrative Question Note administrative Question Note administrative et question Note administrative Question Session 2017 Ă©preuves Ă©crites du 20 fĂ©vrier 2018 Epreuve de composition du concours externe 1re Ă©preuve IRA de Nantes Bastia Lille Lyon Metz Copies 2e Ă©preuves du concours externe QRC IRA de Nantes Bastia Lille Lyon Metz Droit public Economie Finances publiques GRH Questions europĂ©ennes Questions sociales Epreuve de note du concours interne IRA de Nantes Bastia Lille Lyon Metz Copies Note administrative Question Note administrative Question Note administrative Question Note administrative Question Note administrative Question Epreuve de note du 3e concours IRA de Nantes Bastia Lille Lyon Metz Copies Note administrative Question Note administrative Question Note administrative Question Note administrative Question Note administrative Question Voici le corrigĂ© dĂ©taillĂ© du cas pratique en lignePour ce qui est de la 1Ăšre question. GaĂ«tan qui Ă  payĂ© toute la somme Ă  la banque dispose d'un recours contre les cofidĂ©jusseurs qui sont MĂ©lissa et dispose d'un recours personnel contre eux en vertu de l'article 2310 du Code civil"Lorsque plusieurs personnes ont cautionnĂ© un mĂȘme dĂ©biteur pour une mĂȘme dette, la caution qui a acquittĂ© la dette, a recours contre les autres cautions, chacune pour sa part et portion ; Mais ce recours n'a lieu que lorsque la caution a payĂ© dans l'un des cas Ă©noncĂ©s en l'article prĂ©cĂ©dent."Il faut respecter les 4conditions du recours -la caution doit avoir Ă©tĂ© payĂ© et son paiement doit excĂ©der sa part et portion-le paiement doit avoir Ă©tĂ© fait en qualitĂ© de caution-la caution doit avoir payĂ© sur des fonds qui lui sont propres-le paiement doit ĂȘtre intervenu dans l'un des cas Ă©noncĂ©s Ă  l'article 2309 du code civil" La caution, mĂȘme avant d'avoir payĂ©, peut agir contre le dĂ©biteur, pour ĂȘtre par lui indemnisĂ©e 1Âș Lorsqu'elle est poursuivie en justice pour le paiement ; 2Âș Lorsque le dĂ©biteur a fait faillite, ou est en dĂ©confiture ; 3Âș Lorsque le dĂ©biteur s'est obligĂ© de lui rapporter sa dĂ©charge dans un certain temps ; 4Âș Lorsque la dette est devenue exigible par l'Ă©chĂ©ance du terme sous lequel elle avait Ă©tĂ© contractĂ©e ; 5Âș Au bout de dix annĂ©es, lorsque l'obligation principale n'a point de terme fixe d'Ă©chĂ©ance, Ă  moins que l'obligation principale, telle qu'une tutelle, ne soit pas de nature Ă  pouvoir ĂȘtre Ă©teinte avant un temps dĂ©terminĂ©"GaĂ«tan dispose d'un recours contre MĂ©lissa et StĂ©phane dans la mesure oĂč il a payĂ© plus que sa part et portion. Chacun des deux cautions payera en fonction de son faut donc faire des calculs de l'Ă©tendue de leurs engagement car chacun paye proportionnellement Ă  son engagement. 700 000engagement de MĂ©lissa /2 000 000engagement total *100=35% 300 000/2 000 000*100= 15%972 536,58/2 000 000*100= 50%Donc MĂ©lissa devra payer les 35% de la somme que gaĂ«tan Ă  payĂ© et StĂ©phane les 15% des 972 536,58 la 2Ăšme StĂ©phane est insolvable on fera le mĂȘme calcul mais avec 1 700 000 et non 2 000 000 car c'est le total des engagements sans GaĂ«tan payera 59% des 972 5362,58 et MĂ©lissa 41% de cette somme

cas pratique corrigé droit du travail l3