Lepremier fait confirme la conclusion que nous avons présentée dans un travail antérieur3 à savoir : l'existence probable, au milieu de notre population, de deux éléments ethniques dolichocéphales, qui se distinguent par la grandeur du crâne. Le second vient à l'appui de la supposition déjà faite par le Dr Alvaro Basto, que la cause déterminante de l'élévation de Lamachine à téléportation américaine; Cobra: La Libération des Colonies! Mise à jour et Vidéos – 28 mai; Un banquier suisse explique en 3 minutes l’arnaque de la création monétaire, avec le Canada comme exemple. Super-vaccin à l'aluminium : serez-vous un million à dire non ? Sheldan Nidle, 26 mai 2015 Undétenu srilankais qui espérait soustraire un portable à la fouille de sa cellule en le dissimulant dans son rectum a été confondu lorsque le téléphone a sonné, a-t-on appris vendredi de Commentairede Boxofbeer You have to find three spots on the Broken Shore and empower Tome elfique enchanté with energy.. Moonlight Ascent is located at 75 36 point, in the cliffs. Path up Pourmoi, les crânes sont 24/7 365. Cest donc la première offre dune gamme de produits à thème crâne. Tu veux plus de crânes ? Découvrez nos savons cercueil LAttaque du Génie est le vingt-deuxième épisode de la saison 1 de Martin Mystère. Martin Mystère Diana Lombard Java des Cavernes M.O.M. Billy Prince du Brunelle Génie Les agents se rendent dans l'État fictif du Brunelle où un génie malfaisant s'est échappé du musée où il se trouvait. Les agents sont envoyés par M.O.M. dans l'État fictif du Brunelle, en Asie du Sud-Est E4wQV. Pour renforcer ses cheveux de l'intérieur, il est important de suivre un régime alimentaire adapté et de ne pas abuser des aliments frits ni des farines raffinées. Les traitements de la peau peuvent également nous aider à freiner la chute des cheveux est l’un des problèmes capillaires les plus communs, tant chez les hommes que chez les femmes. Mais il est possible d’utiliser des astuces contre le manque de représente un motif d’inquiétude qui, en plus d’affecter l’esthétique et le moral, peut indiquer que quelque chose ne fonctionne pas bien dans l’ est quasiment impossible de stopper net la chute des cheveux et de réussir à faire apparaître de nouveaux cela, il faut employer de nombreux soins et traitements pour faire face à ce problème. L’objectif est d’améliorer la santé du cuir personnes qui souffrent de cette affection sont à la recherche constante d’un bon traitement. En effet, une chevelure abondante et saine est le premier signe d’un physique s’il est difficile de lutter totalement contre ce problème, nous allons partager avec vous quelques astuces qui vont vous permettre de dissimuler cette coupe et le styleLes personnes qui ont les cheveux longs et qui ont des problèmes de chute devraient changer leur look et choisir une coupe de cheveux court ou les cheveux seront courts, plus il sera facile de leur donner un effet de cheveux longs sont plus lourds et ainsi, il ont tendance à tomber plus facilement. Le style “à la garçonne” est l’un des plus recommandés pour ce type de coiffureSans aucun doute, la coiffure tient un rôle déterminant lorsqu’il s’agit de dissimuler le manque de peut donner un meilleur effet de volume et arranger notre coiffure de telle sorte qu’elle couvre les espaces où les cheveux sont peu des astuces consiste à donner du volume aux racines des cheveux de la partie supérieure de la tête, à brosser ses cheveux la tête en bas et à faire sa raie sur l’un des vous recherchez une chevelure plus sophistiquée, vous pouvez recourir aux chignons hauts ou au vous êtes encore plus créative, vous pouvez utiliser des pinces, des diadèmes ou d’autres accessoires pour mettre en valeur des mèches de cheveux à l’endroit le plus couleurLes teintures contenant des composés chimiques agressifs peuvent empirer le problème de la chute. Mais aussi générer de sérieux dommages sur la santé des il existe quelques teintures aux composés sains pour les cheveux. Ils sont idéaux pour changer de ton lorsque cela s’ général, les tons sombres comme le châtain et le noir ont tendance à mettre en évidence les problèmes de chute de ce cas, la meilleure option est une coloration ton sur ton. Il faut jouer avec le volume et les formes irrégulières des les couleurs les plus conseillées sont toute la ligne de blonds et les mèches dans les mêmes extensionsCette astuce est l’une des plus utilisées par les femmes qui ont peu de cheveux, car on peut dire que c’est la manière la plus rapide et efficace d’avoir une chevelure abondante quand on n’a pas la chance d’en avoir une problème des extensions est qu’elles se voient quasiment toujours et qu’elles nécessitent une coloration pour obtenir un ton unique avec tous les meilleure manière d’en tirer profit est de savoir les utiliser, les appliquer de manière adaptée et de jouer avec elles pour créer différentes traitement pour lutter contre le manque de cheveuxRéussir à dissimuler le manque de cheveux ne signifie pas qu’il faut oublier les traitements. Sur le marché, il existe une grande quantité de produits qui permettent de dissimuler le manque de si vous préférez les solutions naturelles, voici un bon traitement 40 ml d’huile d’amande 10 ml d’huile de ricin 40 ml d’huile de coco 5 ml d’huile essentielle de lavande 3 capsules de vitamine E Comment le préparer ? Tout d’abord, vous devez mélanger l’huile d’amande avec les huiles de ricin et de coco, jusqu’à ce qu’elles soient bien diluées. Ensuite, ajoutez l’huile essentielle de lavande et le contenu des trois capsules de vitamine E. Quand la concentration d’huiles est prête, mettez-la dans un lieu frais et sec. Méthode d’utilisation Appliquez une petite quantité du mélange d’huiles sur tout le cuir chevelu. Realiser des massages avec le bout des doigts. Assurez-vous de le faire chaque jour, avant d’aller dormir, et laissez agir toute la nuit. Cela pourrait vous intéresser ... Cette macabre découverte concernant un crâne et des os d’enfants a été faite dans la cave d’un immeuble parisien. C’est un gardien qui a trouvé les restes. Photo d’illustration d’un crâne / Crédit Photo Pixabay – elianemey Il y a déjà quelque temps, au mois de février dernier, des personnes avaient découvert sous le sol d’un supermarché du deuxième arrondissement de la capitale plus de 200 squelettes, les résultats de l’enquête avaient permis de déterminer qu’il s’agissait d’ossements qui provenaient d’un ancien cimetière du XIVe siècle. Mais cette fois c’est dans la cave d’un immeuble du XIVe arrondissement de Paris qu’un gardien qui avait décidé de faire un peu de nettoyage a découvert un crâne et des ossements humains. Selon Le Parisien, les premières informations des enquêteurs chargés de l’affaire laisseraient penser qu’il pourrait s’agir d’un crâne d’un tout jeune enfant et d’autres ossements ont été mis en évidence, des os humains de jeunes adultes et d’adolescents. Dans une cave, un gardien découvre des os et le crâne d’un enfant Un anthropologue s’est rendu sur les lieux pour aider les enquêteurs à mettre une date sur les restes humains, selon les premiers renseignements les ossements remonteraient à une période allant de dix à trente ans. Les résultats d’identification devraient prendre quelques semaines avant de connaitre de plus amples renseignements sur ces ossements. Des recherches supplémentaires vont être entreprises pour savoir si d’autres ossements pourraient être encore dissimulés dans le sol de cette cave d’immeuble. On peut lire que sous l’ancien régime, des cimetières avaient été déplacés pour être regroupés par la suite dans la capitale. Le crâne de l’enfant étudié à l’institut médico-légal D’autres hypothèses sont à prendre en compte, un crime non élucidé, une mort accidentelle. L’enquête a été confiée à la brigade de la protection des mineurs BPM de la police judiciaire. Pour l’instant, tout cela reste des hypothèses, le crâne a été transmis à l’institut médico-légal ou il va être étudié pour savoir exactement les circonstances de la mort ainsi que l’âge de l’enfant. La soif de savoir 1L’Humanisme peut se définir comme un courant interstitiel où transitent à la fois le matériau médiéval obscur et les futures évolutions modernes, et qui présente en outre les caractéristiques d’une révolution idéologique au sujet d’une nouvelle représentation érudite et éthique du monde, de la société et de l’Homme. En matière d’éducation, il intègre la double formation de l’esprit et du corps qu’il valorise dans cette devise tirée des derniers vers de la satire x des Saturae de Juvénal Mens sana in corpore sano. 1 François Rabelais, Gargantua, chapitres XIV à XXIV, éd. 1542. 2L’éducation du prince proposée par François Rabelais dans son Gargantua1 répond à cette maxime de l’esprit sain dans un corps sain », idéal de sagesse expliqué par le poète satirique latin. Plus précisément, l’œuvre du moine-médecin-écrivain présente une réflexion indirecte autour de la dimension physique de l’Être, le corps qui, en dehors des besoins liés à la respiration et à l’élimination des déchets, doit régulièrement se nourrir, donc manger et boire pour vivre. 2 Rabelais vécut, durant son enfance, à La Devinière, à Seuilly, en Touraine, un logis bourgeois ento ... 3S’il est connu que l’absorption de boisson symbolise le savoir érudit et curieux, le but est de définir les effets du vin sur le corps et l’esprit dans l’œuvre de Rabelais un tantinet épicurien au milieu des vignobles chinonais2. 3 Il faut cependant relativiser les termes et expressions du Traité de bon usage de vin dans la mesur ... 4Les questions vitale, religieuse et médicale définiront ainsi les enjeux du vin dans son œuvre centrée sur le Traité de bon usage de vin3 et en lien avec Pantagruel, Gargantua, Le Tiers Livre, Le Quart Livre et Le Cinquiesme Livre. La question vitale 5Depuis les débuts de l’histoire humaine, avec l’arrivée de l’écriture hiéroglyphique, la bière était la boisson quotidienne bon marché, fabriquée à partir de la fermentation de blé, d’orge, de pain, d’épices et de dattes, aussi bien pour les pauvres que les riches. Le vin, plus complexe à fabriquer, fit ensuite son apparition dont l’origine serait le Caucase vers moins 6 000. 6Les échanges commerciaux avec les civilisations bénéficiant d’un climat méditerranéen et propice permirent l’introduction de la vigne, en Égypte, qui réussit en partie à s’adapter au nouveau sol. La viticulture demandait cependant un savoir faire et une attention plus soutenus avant l’étape de la viniculture. La rareté du vin, qui engendra un art de boire ritualisé et mesuré, en faisait un marqueur social réservé à l’aristocratie princière comme en témoignent les représentations de jarres à vin et de la culture de la vigne retrouvées datant de la fin du ive millénaire avant notre ère. 4 Platon expose les différentes variétés des corps dont l’eau et ses sucs » dérivés, en particulier ... 7D’après Platon, son usage était soumis à des règles variables en fonction des moments de la vie. Les jeunes de moins de dix-huit ans ne devaient pas le boire. Ensuite, jusqu’à quarante ans environ, le vin ne devait pas être absorbé avec excès. L’ivresse démesurée était finalement réservée à la vieillesse. Dans le Timée 58-60, le philosophe écrivit, au sens propre, que ce qui réchauffe l’âme en même temps que le corps est le vin »4. Peu après, Aristote, dans Les Problèmes, expliquait que le vin causait les mêmes effets que la bile noire, à l’origine de la mélancolie, dont sont atteints certains esprits géniaux, maladie atteignant l’une des quatre humeurs, générant des effets plus ou moins désirables. Aristote qui n’en condamne pas l’usage montre, dans Les Problèmes xxx, iii, que le vin agit sur l’ensemble de l’être. 8François Rabelais avait parfaitement connaissance de ces représentations ancestrales, érudit qu’il était dans tous les domaines, imprégné de littérature antique et persuadé qu’un retour à certaines valeurs ancestrales pouvait élever l’individu et favoriser la construction d’une société plus harmonieuse. Ne rappelle-t-il d’ailleurs pas, dans son Traité de bon usage de vin, une remarque de Platon ? En effet, le sous-titre exprime directement la pensée platonicienne sur le vin capable d’ ébaudir âme et corps », c’est-à-dire d’égayer âme et corps. En conséquence, d’après le sous-titre, en ce qui concerne le corps, le vin aurait la vertu de le mettre dans un état de mouvement traduisant la liesse. Il vante le vin car il ne condamne pas le corps pour exalter l’esprit. 9Pour ce qui concerne les membres extérieurs & intérieurs », dans la suite du sous-titre, qui rappellent la notion de corps remise à l’honneur par Rabelais en opposition directe à l’esprit scolastique, Galien, au iie siècle, définissait trois choses naturelles » les membres, les esprits physiques, le sang. Une action ciblée sur ces choses » permettait d’atteindre un état d’équilibre comme une balance. Pour cela, divers éléments étaient considérés comme agissants l’air, la nourriture, la boisson, le mouvement, le repos, le sommeil, la veille, l’inanition, la réplétion, les passions. La boisson est l’élément retenu par Rabelais dans le Traité. Son titre, riche d’informations, en suggère un usage particulier il s’agit du bon usage ». De ce fait, il ne s’agit nullement d’inciter les gens à boire avec surabondance mais d’apprendre à boire bien en société et non pas mal afin que s’instaure une vitalité équilibrante et socialisante du corps. L’usage de l’eau est prohibé par Rabelais qui préfère le vin pur, source d’un corps bien sculpté à la manière d’un bodybuilder une verge puissante et belle », le ventre et le bras musculeux », [des] jambes … telles des mâts de vaisseaux » Rabelais, 2016 40-41, autant de qualités physiques qui témoignent d’une vitalité extraordinaire. 5 Rabelais est à rapprocher d’Érasme qui établissait, dans l’Éloge de la folie 1511, un rapport ent ... 6 La dénonciation des méfaits de l’abus d’alcool, sachant que le taux d’alcool dans le vin à cette ép ... 7 L’ivrognerie privée est difficile à mesurer bien qu’elle soit dénoncée sur le plan moral et social. 8 En raison des difficultés de la mise en place d’un système de répression directe. 10Rabelais doit être envisagé dans son contexte pour évaluer son rapport au vin et ses effets sur le corps. Il faut savoir que la culture de l’ivresse et de l’enivrement remonte au Moyen Âge en France comme le montrent les chansons bachiques d’Olivier Basselin cité par Rabelais en conclusion de son Traité. Les années 1530 marquèrent le début d’un renversement progressif des pratiques et des valeurs, et Rabelais se situe à l’interstice de deux conceptions antagonistes5. Les autorités comme l’État, l’Église et les médecins6, dont Rabelais peut-être, condamnèrent l’ivrognerie publique7. François Ier promulgua un édit, daté du 1er août 1536, où étaient signifiées les peines encourues amputation des oreilles, infamie, bannissement. Dans son Traité, Rabelais s’amuse à défier l’autorité en disant Que nous chaut … une oreille » Rabelais, 2016 23. Autrement dit, l’ivrognerie publique peut aboutir à l’amputation d’une partie du corps et donc à une diminution de la vitalité. En pratique, la loi ne fut pas appliquée8 mais une lutte indirecte s’instaura en cas de troubles à l’ordre public au niveau des débits de boissons dont Rabelais établit une liste dans son Traité cabarets, auberges, tavernes, gargotes, estaminets et cambuses » Rabelais, 2016 22. 9 Au contraire, la science actuelle a prouvé que la consommation de vin n’a absolument rien de vital ... 11Ainsi, depuis la nuit des temps, le vin apparaît comme un symbole de réussite sociale à cause de la noblesse de ses origines. Rabelais en fait un marqueur culturel populaire fort lié à une mobilité particulière du corps en s’inscrivant dans l’idée que le vin est vital9, et il le fait descendre des strates sociales élevées vers les plus humbles. Placé sous l’auspice de Maître Alcofribas, l’architriclin du grand Pantagruel » qui clôt le sous-titre, le vin est semble-t-il également lié à la religion. La question religieuse 12Dans la Bible, l’Évangile selon Saint Jean ii, 1-11 rapporte, qu’au cours des noces de Cana, le vin manquait. Jésus demanda à des serviteurs de remplir d’eau six jarres vides. Au moment de la goûter, l’architriclin, c’est-à-dire l’organisateur du repas, s’aperçut que c’était du vin qu’il buvait, symboliquement le sang du Christ. Ce fut là le premier miracle étonnant de Jésus en Galilée qui montre ainsi sa gloire et ses disciples croient en lui. 10 Il y a d’abord les sacrements d’initiation baptême, confirmation et eucharistie, de guérison réc ... 13Le cours de la vie d’un croyant est rythmé par divers sacrements qui doivent trouver grâce devant Dieu10. Au chapitre xxxi du Tiers livre, une discussion s’instaure entre Panurge et le médecin Rondibilis. Panurge l’interroge sur la fidélité dans le mariage. Le sujet, qui pourrait déboucher sur une réponse sérieuse autour d’un engagement et d’une promesse maintenue par l’Esprit-Saint ou encore autour d’un conseil en lien avec un précepte de l’amour courtois établi dans le De Arte honeste amandi d’Andreas Capellanus 1186, est d’une toute autre nature. Il est pour ainsi dire tourné en dérision. 14L’interrogation déclenche en effet une plus ou moins claire et savante réponse ancrée sur une connaissance des thèses des Anciens comme Platon, Diodore de Sicile, Plutarque et des contemporains comme Nicolas de la Chesnaye et André Tiraqueau. Selon Rondibilis, l’attirance sexuelle est réfrénée par cinq facteurs. L’un d’entre eux est le vin par l’intemperance du vin, advint au corps humain refroidissement de sang, resolution des nerfs, dissipation de semence generative, hebetation des sens, perversion des mouvements qui sont toutes impertinences à l’acte de generation » Rabelais, 1961 143. Il ajoute ensuite qu’ [a]ultrement est du vin prins temperement » Rabelais, 1961 143. De ce fait, il y a donc deux manières de boire, la mauvaise qui mettrait en péril l’action reproductrice chez l’homme et la bonne qu’il recommande expressément afin que le corps puisse pleinement consommer l’amour physique. 15L’abus du vin qui semble prohibé, c’est-à-dire la surabondance, est encore dénoncée dans Le Cinquiesme Livre, au chapitre xxxiv. Si le vin permet une interaction entre les choses terrestres et spirituelles, sa consommation permet d’ouvrir les esprits à une certaine spiritualité, voire à une vertu inspiratrice. Mais il faut qu’elle soit limitée car ceux qui s’addonnent et dedient à contemplation des choses divines doivent en tranquillité leurs esprits maintenir, hors toute perturbation de sens laquelle plus est manifestée en yvrognerie qu’en autre passion, quelle que soit » Rabelais, 1948 137. 11 Le mot salut » pourrait bien avoir deux sens bonjour et salut divin. 16Lorsque Rabelais semble cheminer sur des chemins matérialistes, le spirituel n’est finalement jamais éloigné comme dans son allusion au début du Traité L’usage du vin, outre le verbe prolixe et la prière fervente, est de toutes les actions humaines » Rabelais, 2016 21. Certes l’on s’éloigne du corps pour se rapprocher de l’âme ; mais la contiguïté avec la corporation des buveurs pantagruélistes » Rabelais, 2016 21 rappelle une autre dimension corporelle, celle des buveurs regroupés en un corps associatif et ayant besoin d’une ligne directrice tournée sur le salut »11 divin puisque le premier chapitre est titré Paix en Jésus le Christ notre Sauveur » Rabelais, 2016 21. 17Rabelais engage généralement à boire modérément sous la protection de Bacchus, comme il l’explique au chapitre lxv du Quart Livre, pour hault eslevez les esprits des humains, leurs corps evidentement alaigriz, et assouply ce que en eulx estoit terrestre » Rabelais, 1959 237, traduisant, par cela même, la recherche du mystère de l’Eucharistie. En effet, le vin est toujours envisagé dans le sens propre comme dans le figuré. Pantagruel, qui navigue à la recherche du Temple de la Dive bouteille, tel un Ulysse ou un chevalier en quête du Saint Graal, prétend que le corps privé de nourriture et de boisson est terrestre tandis que celui qui est rassasié est plus enclin à s’élever. Non seulement le vin est l’allégorie du savoir livresque, mais encore est-il celui du sang du Christ dans la liturgie eucharistique où il est question d’élever son cœur en absorbant le corps et le sang du Christ, c’est-à-dire le pain sans levain et le vin, est-il mentionné dans l’Évangile selon Saint Marc xiv, 12-26. 18Cela se confirme dans Le Cinquiesme Livre qui concerne la finalité des aventures de Pantagruel. Au livre xlv, l’oracle de la Dive bouteille, la prêtresse Bacbuc, dans son interprétation du mot de la Dive bouteille, affirme à Panurge que non rire, ains boire est le propre de l’homme » Rabelais, 1948 169, ce qui va à l’encontre de la remarque d’Aristote traduit au dernier vers du dizain en tête du Gargantua qui est que rire est le propre de l’homme » Rabelais, 1996 45. La contradiction n’est qu’apparente si l’on considère le bon vin stimulant le corps en proie à un certain engouement, y compris langagier, conduisant à une métaphore de la science où l’homme peut s’abreuver pour acquérir la connaissance suffisante pour décider par lui-même, devenir plus libre et être mieux responsable de ses actes, autant de qualités humanistes recherchées. 19Le vin, sorte de quintessence intellectuelle, spirituelle ou mystique, n’est pas seulement envisagé comme allusions bibliques pour jouer avec les mots afin de cacher un sens plus élevé et sérieux au sujet de l’élévation corporelle vers le royaume des Cieux. Rabelais est aussi conscient que l’œnothérapie a peut-être sa place puisque la suite du sous-titre du Traité concerne l’effet protecteur contre diverses maladies de membres extérieurs & intérieurs ». La question médicale 12 Dans les années 1520, Rabelais s’était perfectionné dans le grec ancien et en arabe littéraire malg ... 20Le vin pourrait ainsi guérir deux parties du corps humain, c’est-à-dire les membres et les organes. Le constat des qualités thérapeutiques du vin serait d’ailleurs apparu dès le ive millénaire avant notre ère. À partir du ive siècle avant notre ère, le corpus hippocraticum exposait les bienfaits du vin comme remèdes à divers maux. Or, Rabelais avait une bonne connaissance des thèses hippocratiques et galiennes par sa connaissance du grec ancien, sans parler, par celle de l’arabe, de la médecine avicennienne et averroïste, où la corporéité est envisagée12. On le voit bien dans le chapitre v du Gargantua avec Les propos des bienyvres » qui emplissent leur estomac de bon vin pineau. 21Pour le médecin Rabelais, c’est en réalité l’ignorance qui est la fautive sur l’usage du vin, d’où la visée du Traité d’instruire sur les règles de son emploi. L’auteur, qui avait obtenu son doctorat en médecine en 1537, lorsqu’il parle du vin et de ses excès, doit finalement être compris comme une manière ironique de dénoncer les méfaits du vin pris sans réflexion avec ses effets néfastes sur le corps parfois déformé et détruit. L’ivrognerie conduit, malgré l’émergence de paroles savantes, à la déconstruction logique du dialogue comme le démontre le chapitre V du Gargantua. 22Quant au Traité, au chapitre iii, il n’évoque que les aspects bénéfiques et ne présente que les indications thérapeutiques bonnes pour soigner certaines parties du corps, non sans jeux de mots, doubles sens et triples sens laissés au détour d’une expression. Il est donc évident que les appellations des maladies renvoient à la fois à de véritables maux mais aussi à des situations cocasses qui mesurent et nuancent les propos soi-disant sérieux du narrateur du traité, Maître Alcofribas, l’architriclin du grand Pantagruel ». La bonne action supposée du vin sur une maladie est toujours liée à une partie anatomique du corps. Un parallèle entre la vision de la maladie au xvie siècle et sa représentation actuelle est possible à établir malgré des terminologies médicales différentes à l’époque. 23Les bienfaits du vin sur la santé physique est actuellement une étude très sérieuse. Le champagne par exemple, avec la présence de sels minéraux et d’oligo-éléments joue un rôle antidépresseur et anxiolytique. Le vin s’attaque au mauvais cholestérol souvent responsable de maladies coronariennes. Le vin rouge pourrait aussi lutter efficacement contre certains cancers – poumon, prostate, ovaires – grâce à la présence de substances comme les polyphénols et éviter la dégénérescence neuronale. Sans parler des vertus antibactériennes connues depuis le milieu du xixe siècle. Il existe un tableau mettant en évidence les qualités thérapeutiques du vin sur les fonctions physiologiques Acidose Sancerre, Anémie Pomerol, Constipation Anjou, Vouvray, Diarrhée Madiran, Digestion Champagne, Gastralgie Sauternes, Uricémie Sancerre, etc. Le Traité de bon usage de vin ressemble, par certains égards, à cette analyse des bienfaits du vin pris modérément sur certaines parties du corps, constat d’ailleurs fait par Pasteur au xixe siècle et par la médecine actuelle. Dans le traité, Rabelais l’évoque aussi mais l’on ne sait si c’est sérieux ou non Buvez donc du vin … par-dessus tout contre le dessèchement du cerveau dans le crâne et contre la jaunisse. Contre divers maux, préférez les vins souscrits de Gascogne contre la gale, de Bourgogne contre la rogne » Rabelais, 2016 27, 29. Sans parler des actions bénéfiques du vin ajouté à des herbes ou à des plantes comme la cannelle », la sauge » et autres ingrédients » Rabelais, 2016 29. 24Il apparaît donc que François Rabelais utilise ses connaissances médicales pour établir ses parallèles entre le corps et le vin d’un point de vue médical, sans doute le fruit de ses observations et de ses connaissances, ce qui place le vin en tant que remède malgré un arrière plan qui laisse imaginer une farce sur tout ce qu’il vient de mentionner. Stellogenèse créatrice du vin, du corps et du spirituel 13 Dans le Prologue du Gargantua, Rabelais annonce son projet de dissimuler les codes symboliques de l ... 25Dans le Traité de bon usage de vin, lequel est grand & perpétuel pour ébaudir âme & corps & contre diverses maladies de membres extérieurs & intérieurs composé au profit d’enlumineurs de museaux par maître Alcofribas, l’architriclin du grand Pantagruel, le narrateur Alcofribas annonce son projet de consigner, suivant les préceptes de Pantagruel, ce qu’il convient de retenir sur le vin. Trois axes apparaissent d’emblée dans le titre long, à l’instar du reste de son œuvre les dimensions vitale, religieuse et médicale13. 26Les effets du vin sur le corps, dans le Traité et son œuvre en général, est peu flatteur pour le corps humain même si le mode est celui du comique. Pourtant il célèbre le vin dès les premières lignes du Pantagruel, en 1532. Mais ce fut l’année où l’été fut si terrible que la sécheresse eut pour conséquence une pénurie d’eau. Pour éviter la déshydratation, seule solution boire du vin. Cette solution ne devait d’ailleurs sans doute servir à rien car le vin ne permet pas de s’hydrater. Mais pour lui, le vin fait partie du bon vivre en société, le vin participe au mystère de la Foi, le vin est une médication contre certains maux, tels sont les trois effets principaux du vin pris à bon escient. Loin d’encourager l’ivrognerie, Rabelais chemine sur un art de boire bénéfique pour le corps et l’esprit et préfère rire que pleurer des usages excessifs. Le vin qui passe d’abord dans le corps aboutit nécessairement au spirituel puisque le terme spiritueux », qui désigne une boisson alcoolisé obtenue par distillation, vient du latin spiritus, -us, m signifiant esprit ». Le corps agit donc chez Rabelais comme un distillateur alchimique d’une boisson dont le produit permet de rapprocher l’âme de Dieu. 14 Le concept fut d’abord mis en évidence dans les narratoèmes d’Hédi Bouraoui 1932- dans une tonali ... 27C’est ainsi que s’établit une sorte d’équilibre entre mises en garde et encouragements dissimulés derrière un faisceau infini de significations rayonnantes. Les mots, les néologismes, les expressions renvoient souvent à des significations multiples à la fois, dans toutes les directions et à des niveaux divers et variés, à la manière des rayons lumineux d’une étoile. Ils participent à l’essence même de la création, au processus de formation primordial du texte rabelaisien. Ce procédé de stellogenèse créatrice »14 présent chez Rabelais crée un tissu d’interprétations multiples. Quoi qu’il en soit il faut aussi rapprocher la métaphore du vin à celle du pantagruélion du Tiers Livre, le chanvre – plante qui a donné le cannabis médical –, dont les effets s’apparentent à une sorte d’ivresse. Nouvelle ingérence étrangère à Strasbourg, la Turquie ouvre une faculté théologique islamique En bonne logique, la nouvelle devrait secouer le landerneau politique. A Strasbourg, la Turquie vient d’ouvrir une faculté de théologie islamique pour former des imans Le Monde, 1er septembre 2012. Pour les autorités officielles d’Ankara qui ont mis sur pied ce projet considérable, activement soutenu par la mairie socialiste, l’établissement à caractère universitaire doit servir de tête de pont à l’organisation et au contrôle de la diaspora turque demeurant en France et en Europe la création d’un établissement secondaire privé et l’implantation d’instituts culturels et religieux d’Etat sur notre sol devraient suivre sous peu… Etonnamment, cette ingérence religieuse étrangère, qui vise au fond rien moins qu’à capter les esprits et brider les cœurs des populations intéressées, n’a suscité jusqu’à présent aucune réaction d’indignation officielle de la part du gouvernement Ayrault qui, dans cette affaire plus que symbolique, a fait le choix de se réfugier dans un mutisme complaisant déjà pratiqué voici peu par le gouvernement Fillon. Tout bien considéré, comment imaginer qu’il puisse en être autrement de la part de pouvoirs publics attentistes, bien décidés depuis des lustres à fermer les yeux, à droite comme à gauche, devant les multiples initiatives menées ces dernières années par des gouvernements ou des institutions étrangères en direction de la population musulmane de France ? Depuis son entrée en vigueur le 11 avril 2011, les Etats-Unis s’appliquent ainsi à critiquer avec constance la loi interdisant en France la dissimulation du visage dans l’espace public. Dernier exemple en date de cette intrusion dans les affaires intérieures de la France dans un rapport rendu public le 31 juillet dernier, le département d’état américain vient de dénoncer ouvertement, une fois de plus, en des termes sévères, la législation française sur le port de la burqa. Sur cette question comme sur beaucoup d’autres, le gouvernement américain sait pouvoir compter sur le concours fidèle des autorités européennes. Dans une tribune parue le 8 août 2012, le Commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Nils Muiznieks, a demandé aux gouvernements européens, dont notamment la France, de renoncer aux lois et mesure visant spécialement les musulmans et interdire la discrimination fondée sur la religion ou les convictions dans tous les domaines », en citant explicitement les réglementations qui prévoient une amende ou un stage de citoyenneté’’ pour les femmes portant le voile dans l’espace public ». Cette déclaration percutante s’inscrit indiscutablement dans l’offensive idéologique menée ces dernières années par les institutions internationales publiques, notamment européennes, qui cherchent rien moins qu’à contraindre les gouvernements à renoncer aux lois et mesures qui viseraient spécialement les musulmans, au nom d’une conception frelatée du principe de liberté religieuse ainsi, des recommandations récurrentes de la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance du Conseil de l’Europe au récent rapport co-rédigé en 2012 par l’UNESCO, l’OSCE Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe et le Conseil de l’Europe prescrivant le respect de principes directeurs à l’attention des éducateurs pour combattre l’intolérance et la discrimination à l’encontre des musulmans », il s’agit à chaque fois pour ces organisations internationales d’imposer aux Etats, contre toute cohérence anthropologique, une approche uniforme du rôle et de la place dévolus avantageusement aux communautés musulmanes en Europe pour mieux prévenir et encadrer les législations nationales supposées attentatoires aux libertés religieuses des populations intéressées. En ce domaine, les ONG ne sont évidemment pas en reste en témoigne ainsi le rapport d’Amnesty international, publié en avril 2012, qui stigmatise l’inertie des gouvernements européens dans la lutte contre la discrimination dont sont victimes les musulmans », notamment celle qui se développerait en France. Au regard de ces contraintes extérieures qui pèsent manifestement sur les capacités de notre pays à organiser librement le culte musulman sur son territoire, que va-t-il se passer dans les prochains mois en France ? Il n’y a probablement guère d’initiative inédite à attendre d’un gouvernement socialiste qui semble à l’évidence n’avoir pris aucunement la mesure exacte des dissensions considérables qui paralysent l’action du Conseil français du culte musulman CFCM, lequel est profondément miné depuis sa fondation, le 28 mai 2003, par les luttes d’influence impitoyables que se livrent sur notre sol, par associations de fidèles interposées, les gouvernements turc, algérien ou marocain. Cette instance cultuelle, – chargée aussi bien de concevoir des solutions pour la construction de mosquées, la création de carrés confessionnels dans les cimetières que de former et de nommer des aumôniers au sein des institutions militaire, hospitalière ou carcérale, en relation avec les pouvoirs publics – n’est jamais parvenue à surmonter ces profondes divisions politiques au point que son inertie actuelle condamne désormais l’islam de France à n’être plus qu’un islam des consulats qui constituera sans doute demain le terreau fertile à l’expression larvée dans notre pays des innombrables conflits géopolitiques qui embrasent le monde. Inaugurant la grande mosquée de Cergy Val-d’Oise, le 6 juillet dernier, Manuel Valls, ministre de l’intérieur, également chargé des cultes en France, n’a-t-il pas avoué à demi-mots l’impuissance du gouvernement auquel il appartient à réagir devant l’impotence d’un CFCM aujourd’hui passablement moribond ? Les divisions, les égoïsmes, la concurrence ne peuvent pas différer plus longtemps le dialogue indispensable qui doit s’ouvrir sur les sujets cultuels », a-t-il affirmé. Un cadre existe ; il est sans doute imparfait. Il mérite peut-être d’évoluer ». Certes, avec l’application du principe de laïcité qui impose à l’Etat une stricte neutralité dans l’exercice des cultes en France, les marges de manœuvres disponibles pour permettre aux pouvoirs publics français de réguler l’exercice du culte musulman à l’intérieur de nos frontières sont assurément limitées. Mais pour un Etat soucieux de préserver les libertés, qui se garde avec raison de toute intrusion confessionnelle dans l’espace public, ces possibilités d’action sont loin d’être inexistantes, dès lors qu’il s’agit pour notre pays de contenir l’interventionnisme des puissances étrangères qui aspirent tant à peser sur les destinées de l’islam de France. Priorité absolue pour notre pays d’abord et avant tout, il lui appartient de prendre conscience avec discernement que l’islam, dans son essence comme dans la pratique contemporaine qui en est faite par ses adeptes, est une religion qui lui est absolument étrangère, si peu compatible en effet, par son caractère éminemment singulier, avec les traits historiques de la civilisation française qu’il lui faut dès lors limiter avec volontarisme la présence à venir en France du nombre de ses fidèles. Ce défi historique, véritable enjeu de civilisation, impose donc à notre pays d’enrayer l’immigration, sous toutes ses formes, dont les flux massifs et continus pourvoient largement à l’expansion de l’islam en France, ce qui implique à coup sûr de tourner le dos à la politique migratoire de l’Union européenne dont Mme Cécilia Malmström, Commissaire européenne aux affaires intérieures, n’a pas dissimulé le dessein politique, rien moins que suicidaire, en affirmant voici peu que l’immigration sera nécessaire pour l’Europe » Le Monde, 11 juillet 2012. Ensuite, maîtrisant pleinement à l’intérieur de ses frontières les conditions juridiques dans lesquelles les cultes doivent s’exercer,la France ne doit pas craindre de prohiber sévèrement sur son territoire toutes actions à caractère prosélyte ou manifestant un soutien quelconque à la pratique dans notre pays de la foi musulmane qui émaneraient pareillement d’Etats étrangers, surtout lorsque ces derniers se distinguent, sur le registre de la liberté confessionnelle, par les discriminations intolérables dont sont perpétuellement victimes leurs propres minorités religieuses, au Soudan, en Algérie comme en Turquie. Intraitable sur le respect qui est dû à sa souveraineté politique, dépositaire de l’autorité ultime dans son espace intérieur,la France doit enfin ne pas se laisser intimider par la pression idéologique qui est exercée en permanence à son endroit par les organisations internationales, publiques ou privées, lesquelles s’obstinent en effet à lui imposer un cadre religieux qui n’est pas le sien, à savoir un modèle confessionnel de type anglo-saxon où, par un déni de la réalité historique de l’héritage chrétien dela France, toutes les religions seraient placées de manière absurde sur un même pied d’égalité. Ainsi donc, avec ou sans l’action cultuelle du CFCM,la France ne saurait tolérer que les musulmans résidant dans notre pays soient dépendants de quelque façon que ce soit dans la pratique de leur foi, matériellement comme au plan pastoral, du concours, explicite ou dissimulé, d’institutions ou d’organismes dont l’inspiration et le fonctionnement dériveraient de l’action nécessairement intéressée de puissances étrangères. Devant la poussée de l’entrisme islamique qui se pratique ouvertement dans notre pays, François Hollande sera-t-il l’artisan inspiré d’une politique de fermeté lucide et d’indépendance bien comprise ? Rien n’est moins sûr si l’on songe que la nouvelle majorité politique, visiblement gênée aux entournures sur cette question de société, n’a manifesté jusqu’à présent aucune intention sincère de rompre véritablement avec la politique munichoise que le Président Sarkozy avait opposée, avec un laxisme assumé, aux pratiques bien peu tolérables menées sur notre sol par certains pays étrangers quatre mois après le changement de locataire à l’Elysée, les pouvoirs publics tolèrent ainsi toujours que des Etats étrangers puissent encore porter impunément atteinte à la souveraineté dela France, à l’exemple dela Turquie et de son invraisemblable politique d’expansionnisme religieux mais aussi des Etats-Unis ou du Qatar qui n’ont pas renoncé, l’un comme l’autre, à séduire à grand frais les jeunes’’ des banlieues françaises en leur vendant pareillement un modèle de société qui n’est pas le nôtre. Avec autorisation de publication de *Riposte Laïque* Société Police Joël Soudron, alias Max Bernard Honorat Dalon, alias Jamal Kane serait à la tête d’une colossale fortune en Afrique de l’Ouest. Depuis 2018, la police cherche à l’appréhender, sans succès. Article réservé aux abonnés Sur la photo diffusée par le site de l’Office européen de police Europol, la seule de lui connue à ce jour, ce grand gaillard de 1,81 mètre, au crâne rasé, penche légèrement la tête de côté. Son vêtement, une tenue traditionnelle africaine, brouille encore les pistes qui mènent à ce mystérieux quadragénaire, considéré comme un trafiquant totalement atypique » par une source policière. Joël Soudron, alias Max Bernard Honorat Dalon, alias Jamal Kane, sans compter de nombreux autres pseudonymes, n’est pas africain. Né le 24 avril 1979 en Guadeloupe, l’homme est recherché depuis qu’il s’est évadé d’une prison française en 2018, alors qu’il purgeait une peine de six années d’emprisonnement pour un trafic de stupéfiants remontant à 2002. Extrêmement discret, mobile, détenteur de plusieurs passeports », il est aussi une énigme pour les services de police. A la différence de caïds du trafic international de stupéfiants, il ne semble pas avoir connu l’habituel parcours des stupeux », rythmé par les ennuis avec la justice et les règlements de comptes, les séjours à rallonge derrière les barreaux. Entre 20 millions et 30 millions d’euros de marchandise Il faut attendre 2011 pour que son nom soit associé à un trafic d’envergure. Cette année-là, le 18 novembre, les douaniers du port du Havre Seine-Maritime décident de fouiller un fourgon dissimulé dans un conteneur en provenance de Guadeloupe après son passage à un examen radiographique. A l’intérieur, ils découvrent 231 kilos de cocaïne conditionnés en 200 pains. Après trois jours d’une discrète surveillance, les enquêteurs de la direction des opérations douanières DOD de Paris appréhendent quatre personnes venues décharger le conteneur, déclaré comme transportant du mobilier déménagé. Lire aussi Comment la cocaïne arrive-t-elle jusque dans la poche des consommateurs ? De l’autre côté de l’Atlantique, des perquisitions menées au siège d’une société de déménagement guadeloupéenne permettent de mettre au jour 272 kilos de cocaïne supplémentaires dans un second véhicule et une cantine, ainsi que 285 000 euros en petites coupures escamotés à l’intérieur de deux fauteuils. Cinq nouvelles personnes sont alors interpellées. La valeur totale de la marchandise est estimée entre 20 millions et 30 millions d’euros. Saisi du dossier, l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants OCRTIS, actuel Office antistupéfiants, Ofast parvient à établir que l’équipe aurait effectué, grâce à une flotte de véhicules utilitaires, une trentaine d’opérations d’importation de drogue depuis les Caraïbes entre 2005 et 2011, une fréquence qui implique non seulement des contacts étroits avec les fournisseurs, principalement au Venezuela et en Colombie, mais également une organisation sans faille. Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? 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