PixelHeartlĂšve 10 millions et lance Cross the Ages. Par son ampleur, le projet Cross the Age va bien au-delĂ  de la conception et la rĂ©alisation de cartes Ă  collectionner. 130277488/REDPIXEL nousnous y rendons et apercevons trois individus avec des motos de cross entrain de faire des levers de roue de la venue des personnalitĂ©s les plus cĂ©lĂšbres en Europe et aux Ă©tats unis du monde camelin qui souhaitent faire vivre notre Ă©vĂ©nement. non seulement cette manifestation se dĂ©roule sous le patronage de l'Unesco,ce qui n'est pas anodin,et un vĂ©ritable honneur . mais Bienvenuau Domaine de la VeyssiĂšre. Le Domaine est ouvert uniquement sur rendez-vous (fermĂ© les dimanches et jours fĂ©riĂ©s). Pour me contacter : contact@ddlv.fr. "Le chien possĂšde la beautĂ© sans la vanitĂ©, la force sans l'insolence, le courage sans la fĂ©rocitĂ© et toutes les vertus de l'homme sans ses vices" (Georges Gordon) Je vous Pourl’une d’elles, cela signifiera tout abandonner : son quotidien, son amour, elle-mĂȘme ; juste au moment prĂ©cis ou elle s’était dĂ©couvert une raison de vivre. Un cross-over dans la veine de ces romances rĂ©alistes que plĂ©biscitent les jeunes adultes, tels que Nos Ă©toiles contraires de John Green ou Revanche de Cat Clarke. CodyCrossPlanĂšte Terre Groupe 14 Grille 3 RĂ©ponse: Qui Ă©loigne une personne d’une action malveillante. MĂ©dicament dont la formule est devenue publique. Les diffĂ©rentes sections d’un livre. Se dit d’un vĂ©hicule qui est garĂ© Ă  un emplacement. Il suffit de Zf7ox. S’il y a bien un rĂ©seau au monde qui a accumulĂ© des dĂ©cennies de vitesse folle et incontrĂŽlĂ©e, c’est bien le rĂ©seau britannique des annĂ©es 1880 Ă  1900, qui, pour des raisons de pure compĂ©tition commerciale entre compagnies rivales, se laisse aller Ă  la folie de la vitesse pure, sans aucune retenue – du moins jusqu’à ce que les pouvoirs publics, alarmĂ©s, n’y mettent un point d’orgue pĂ©remptoire et dĂ©finitif. Le point culminant de cet acharnement inconsidĂ©rĂ© est la course quotidienne entre Londres et Edimbourg par les deux lignes concurrentes de la cote est et de la cote ouest. Les book-makers » de Londres prennent, tous les jours, les paris et l’arrivĂ©e Ă  Edimbourg du premier des deux trains concurrents est officiellement chronomĂ©trĂ©e ! Mais d’autres compagnies se livrent au mĂȘme genre de hobby », faisant rouler Ă  des vitesses insensĂ©es des locomotives Ă  roues immenses entraĂźnant vers une perte probable de fragiles rames de voitures Ă  caisse en bois s’écrasant les unes contre les autres sur des junctions » complexes aux aiguilleurs stressĂ©s courant d’un levier Ă  un autre Ă  la derniĂšre minute pour donner la prioritĂ© aux mĂ©caniciens les plus audacieux. Bref
 frissons, whisky et thĂ© garantis, dans la dignitĂ© pour montrer que l’on savait vivre et mourir, mĂȘme en train. Putain, la classe, quoi » dirait-on aujourd’hui.. Vitesses vertigineuses, bifurcations dĂ©lirantes, potences de signalisation ressemblant Ă  des partitions musicales ici, Ă  la sortie de la gare de Newcastle, tout est rĂ©uni pour effrayer ou enthousiasmer le mĂ©canicien et les voyageurs du Flying Scotsman ». Les trains entrent en gare ou en sortent, et se frĂŽlent et se croisent sur ce damier oblique gĂ©ant digne d’un dĂ©fi kafkaĂŻen. Big Ben sonne et donne le dĂ©part. Pendant plusieurs dĂ©cennies, quand l’horloge de Big Ben sonne, dans la brume matinale, les dix coups de dix heures, dĂšs le premier coup, trois trains prestigieux s’élancent des gares Londoniennes sur les rails britanniques en direction de l’Ecosse, et au dixiĂšme coup le quai est vide. Dans le Royaume-Uni victorien, la vitesse et la prĂ©cision des trains est non seulement Ă  l’ordre du jour, mais c’est pratiquement un devoir national
 Les compagnies de chemin de fer se prennent au jeu du Rule Britannia », au service d’un pays dominant le monde, avec son empire sur lequel le soleil ne se couche jamais. Le modĂšle du premier pays du monde doit ĂȘtre respectĂ© jusque dans la qualitĂ© de l’ensemble de ses services publics et de ses transports. L’armĂ©e, la marine, les chemins de fer tout comme les Ă©coles ou les hĂŽpitaux doivent ĂȘtre d’une perfection rigoureuse. Discipline, tenue, rigueur devant tant de qualitĂ©s rĂ©unies, il ne reste aux chemins de fer que de briller aussi par la vitesse. Mais il ne faut pas oublier que l’esprit britannique est aussi fait de dĂ©fi et d’audace, et parfois jusqu’à la dĂ©raison. C’est sans doute ces qualitĂ©s, dĂ©ployĂ©es par les ingĂ©nieurs et les mĂ©caniciens des deux lignes concurrentes de la course vers l’Ecosse qui obligeront, en 1888, les pouvoirs publics Ă  serrer les freins
 Ă  siffler la fin de la partie, et Ă  remettre les pendules Ă  l’heure, n’en dĂ©plaise Ă  Big Ben. La gare de Londres du Great Northern vers 1850, avant que ne commence la fureur de vivre sur la ligne de la cĂŽte est. La gentry » bourgeoisie londonienne attend, dĂ©jĂ , des performances. Façade de la gare de Kings Cross construite en 1890. Vue actuelle. La gare de St-Pancras, Ă  Londres, vers la fin du XIXe siĂšcle. Desservant le Midland, elle ne participe pas encore Ă  la compĂ©tition vers l’Ecosse. Mais les belles locomotives rouges vont se lancer dans la course quand, en 1923, le LMS sera créé. Vue extĂ©rieure de la gare de St-Pancras, construite en 1868. Le style gothique, mais pas vraiment celui du moyen-Ăąge, a envahi Londres. La gare de Euston en 1855, vue extĂ©rieure. Le voyageur, selon la mode de l’époque, doit passer sous un arc de triomphe dĂ©diĂ© au chemin de fer. Cette gare est le point de dĂ©part pour l’Ecosse par la cĂŽte Ouest et par le London & North Western Railway. A l’autre extrĂ©mitĂ© de la ligne, les approches de la gare de Waverley station Ă  Edimbourg. Les signaux, rangĂ©s en partition musicale sur leur interminable passerelle, et la cabine d’aiguillage avec son style trĂšs manoir, sont so british ». Nous sommes en 1910. En effet, si les trains britanniques se mettent Ă  rouler Ă  des vitesses incroyables sur l’ensemble des grandes lignes du Royaume-Uni entre 1850 et 1890, le summum de cette conquĂȘte irraisonnĂ©e de la vitesse a pour théùtre principal deux des trois lignes reliant l’Angleterre et l’Ecosse. Entre 1895 et 1902 par exemple, les locomotives type 211 dites single driver » Ă  roues libres du Great Northern, les fameuses merveilles dessinĂ©es par Stirling, timbrĂ©es Ă  12,3 kg/cm2, Ă  mouvement intĂ©rieur, avec des cylindres de 460 mm de diamĂštre et d’une course de 711 mm, pesant 40 tonnes et dont les roues motrices ont un diamĂštre de 2490 mm, atteignent en service courant, avec des charges de 220 tonnes, des vitesses de 130, 135 et mĂȘme 140 km/h. Les premiĂšres locomotives de vitesse, toujours dans la traditionnelle disposition d’essieux type 111, sont ces fameuses Problem Class » construites par l’ingĂ©nieur Ramsbottom en 1859. Elles participeront, pour le compte du London & North Western, Ă  la compĂ©tition et sur la cote ouest, mais devront cĂ©der la place Ă  des machines plus puissantes vers 1870. La single driver » machine Ă  roues libres de l’ingĂ©nieur Patrick Stirling, d’une Ă©lĂ©gance trĂšs remarquĂ©e, mais aussi trĂšs performantes. Construites Ă  partir de 1870, elles introduisent la grande vitesse sur le sol britannique. Cheminots et amateurs, admirateurs de la Stirling » sur les quais de Kings Cross Ă  Londres vers 1890. Single driver » du Midland, avec son luxueux train formĂ© de voitures Ă  bogies, assurant, plus paisiblement sans doute, le service de l’Ecosse par le centre de l’Angleterre ? D’autres locomotives, du type 211 du North Eastern Railway, sont construites en 1895, et sont timbrĂ©es Ă  12,3 kg/cm2. Avec une surface de grille de 2 m2 et des cylindres intĂ©rieurs d’un diamĂštre de 480 mm et d’une course de 610 mm, et des tiroirs cylindriques, ces brillantes locomotives sont montĂ©es sur des roues de 2330 mm, et parviennent Ă  dĂ©velopper la puissance extraordinaire pour une telle machine de 1200 ch., ceci Ă  une vitesse qui atteint couramment 140 km/h. Les premiĂšres locomotives construites, datant de 1889-1890, sont compound Ă  deux cylindres avec tiroirs plans verticaux extĂ©rieurs, ces cylindres ayant un diamĂštre de 510 mm pour les haute pression et de 710 mm pour les basse pression, et les pistions travaillant sur une course de 610 mm. Elles remorquent des trains de 90 Ă  100 tonnes, et elles atteignent, entre Leeds et Scarborough par exemple, la vitesse de 136 km/h. Pour aller aussi vite, mais sans patiner le passage Ă  deux essieux moteurs. MalgrĂ© les indĂ©niables qualitĂ©s des locomotives Ă  grande vitesse et Ă  roues libres, leur insuffisance en adhĂ©rence conduit les rĂ©seaux anglais Ă  doubler l’essieu moteur et Ă  faire construire des machines du type 120 et le plus souvent du type 220, les premiĂšres respectant la tradition anglaise de la disposition Ă  cylindres intĂ©rieurs, les autres adoptant plutĂŽt la disposition nouvelle Ă  cylindres extĂ©rieurs. Les premiĂšres locomotives Ă  deux essieux moteurs, type 120, engagĂ©es Ă  partir de 1870 par le London & North Western pour le service par la cĂŽte Est. Noter que la tradition anglaise de la double traction est dĂ©jĂ  Ă  l’ordre du jour. Les voyageurs viennent admirer la locomotive avant de monter dans le train une tradition guĂšre respectĂ©e aujourd’hui, y compris sur le rĂ©seau SNCF
 Une 120 du Midland Railway. Les machines Ă  essieux accouplĂ©s attirent la mĂ©fiance et la suspicion des ingĂ©nieurs de l’époque, par crainte des oscillations et mouvements parasites engendrĂ©s par les bielles de liaison. Les 121 du London and North Western Railway un des participants de la course par la cĂŽte ouest sont des locomotives compound Ă  trois cylindres, dont deux de 381 mm en haute pression, et un de 760 mm en basse pression, montĂ©es sur des roues de 2160 mm de diamĂštre, comportant une surface de grille de 1,90 m2, et pesant 53 t, dont 31 t de poids adhĂ©rent sur les roues motrices. En tĂȘte des trains rapides d’Ecosse, ces machines roulent frĂ©quemment Ă  130 km/h en pente de 5 pour mille, du moins quand elles veulent bien dĂ©marrer en effet les deux essieux moteurs, systĂšme Webb, ne sont pas couplĂ©s, chacun formant un ensemble sĂ©parĂ© avec ses propres cylindres. Ce sont, en quelque sorte, des doubles machines Ă  roues libres. Mais il arrive que, au dĂ©marrage, un essieu patine et pas l’autre, ou, pis encore, un essieu tourne en sens inverse de l’autre Ă  la grande joie des fanatiques loco-spotters » littĂ©ralement compteurs de locomotives » et amateurs de sensations fortes postĂ©s sur le quai, et Ă  la grande honte du mĂ©canicien. Les Ă©tonnantes machines compound de m’ingĂ©nieur Francis Webb, Ă  deux essieux indĂ©pendants, donc non accouplĂ©s. Seul le premier essieu Ă  cylindre HP avait une distribution commandĂ©e par le mĂ©canicien, le deuxiĂšme essieu Ă  cylindres BP Ă©tant censĂ© suivre » le premier au moment du dĂ©part. Parfois le hasard faisait que le deuxiĂšme essieu, positionnĂ© pour partir en arriĂšre et recevant plus de vapeur que le premier, tournait alors en sens inverse, et la locomotive faisait du surplace ! La disposition Webb Ă  deux essieux indĂ©pendants des dĂ©marrages parfois laborieux, le deuxiĂšme essieu choisissant de contrarier le premier ! Les lignes britanniques de la fin du XIXe siĂšcle des pistes de vitesse pure. Il faut dire que, sans une ligne parfaitement tracĂ©e et nivelĂ©e, il est impossible de pratiquer des hautes vitesses dans le monde ferroviaire, exactement comme dans celui des voitures de formule 1
 Il n’y a pas de nids de poule sur le circuit du Mans, et il n’y a pas de dĂ©fauts d’alignement ou de nivellement sur les voies de la ligne de Londres Ă  Edimbourg, surtout en cette fin du XIXe siĂšcle oĂč le Royaume-Uni veut un rĂ©seau ferroviaire parfait et consacre tous les moyens nĂ©cessaires Ă  ce but. Sur le terrain on dĂ©nombre bien trois lignes conduisant de Londres Ă  Édimbourg d’abord celle de la cĂŽte Est, qui emprunte les rĂ©seaux du Great Northern Railway, du North Eastern Railway et du North British Railway. Ensuite, il y a en face la concurrente, celle de la cĂŽte Ouest, par les rĂ©seaux du London & North Western Railway et du Caledonian Railway Ă©cossais. Enfin, coincĂ©e entre les deux, une ligne intermĂ©diaire ou centrale par le Midland Railway et le North British Railway, moins exposĂ©e, elle, Ă  la gloire mĂ©diatique et handicapĂ©e par un tracĂ© et un profil moins favorables Ă  la vitesse. La lutte se fait surtout par les lignes des cĂŽtes, la ligne centrale du Midland Ă©tant moins propice Ă  la vitesse. Mais l’ancienne compagnie du Midland, n’a pas dit son dernier mot quand elle devient, en 1923 avec le Grouping act », le redoutable London, Midland & Scottish Railway LMS en absorbant le London & North Western Railway. Alors, elle reprend le flambeau Ă  son compte puisqu’elle possĂšde et exploite intĂ©gralement la ligne de la cote Ouest. En face d’elle, créée aussi en 1923 et toujours par le Grouping act », la compagnie du London & North Eastern Railway LNER, hĂ©ritiĂšre du North Eastern Railway et du Great Northern Railway, est donc la concurrente directe du LMS, et la lutte continuera, mais sous une autre forme, celle du confort et des services. La fusion de plus de 75 petites compagnies en 4 grandes, lors du Grouping act » de 1923, est loin de faire cesser la concurrence entre les deux nouvelles London, Midland & Scottish cĂŽte est, en rose et London & North Eastern cĂŽte ouest, en violet. Le LMS est dĂ©jĂ  bien implantĂ© en Ecosse, ayant reçu l’ancien Caledonian Railway. L’ Express Train » victorien, genre et genrĂ© dĂ©jantĂ©. Mais revenons Ă  la fin du XIXe siĂšcle. La pratique, Ă  l’époque, du train dit express train» au Royaume-Uni, demande une vitesse commerciale d’au moins 40 mph environ 64 km/h pour mĂ©riter le label, ce qui est le cas pour la plupart des express trains » desservent les trois lignes en question. Les express trains » les plus rapides partent des deux points extrĂȘmes Ă  10 h. du matin – sauf, initialement, Ă  10 h. 30 sur le Midland qui, hors course, peut provisoirement affecter d’ĂȘtre diffĂ©rent et de prendre son temps, avant de faire comme les deux concurrents et de pratiquer, lui aussi, le fameux dĂ©part Ă  dix heures sonnantes Ă  l’heure de Big Ben. Trois trains, donc, s’élancent chaque matin de Londres. Les performances entre les trois trains ne sont pas Ă©quivalents, toutefois, car l’express de 10 h. fait le trajet eu neuf heures par la route de l’Est et en dix heures par celle de l’Ouest, et en plus de dix heures par celle du centre. Sur la premiĂšre de ces lignes, le train ne comprend que des voitures offrant des places de premiĂšre et de deuxiĂšme classes, alors qu’il y a des voitures des trois classes sur les deux autres lignes. La marche en neuf heures du train de la route orientale est dĂ©jĂ  remarquable par sa vitesse. Mais cela ne suffit pas non point aux yeux des voyageurs qui se satisfont de ces performances exceptionnelles, mais aux yeux des dirigeants des compagnies concurrentes pour qui l’honneur, l’image de marque, et le profit se doivent de progresser. Les techniques, notamment de la voie, le permettant, la carte de la vitesse sera jouĂ©e. La lutte Ă  la seconde prĂšs, du moins jusqu’au 31 aoĂ»t 1888. Vers la fin de 1887, les Compagnies exploitant la ligne de la cĂŽte Est ajoutent des voitures de troisiĂšme classe Ă  leur train de 10 h. Puis, pendant l’étĂ© de 1888, c’est l’accroissement de la vitesse de l’express qui part Ă  10 heures du matin sur les deux lignes des cotes Est et Ouest. On arrive ainsi, des deux cĂŽtĂ©s, Ă  tracer sur les graphiques du mois d’AoĂ»t 1888 une marche en huit heures de Londres Ă  Edimbourg. Il faut noter que la distance est de 632 km. par la ligne de la cĂŽte Est, et de 645,5 km. par l’autre ligne, ce qui donne un avantage sur l’Est et une obligation Ă  faire une marche plus rapide sur l’Ouest. Les trains effectuant le mĂȘme service en sens inverse sont un peu moins rapides et mettent huit heures et demie pour faire le trajet. Enfin le rĂ©seau du Midland, toujours un peu hors course, pratique des accĂ©lĂ©rations d’horaires trĂšs mesurĂ©es, laissant aux deux autres concurrents la clientĂšle qui voyage l’Ɠil sur la trotteuse de leur montre. Ce sont donc bien les deux trains des deux cĂŽtes, partant de Londres pour Edimbourg Ă  dix heures du matin, l’un de la gare de King’s Cross, du Great Northern Railway, et l’autre de celle de Euston, du London & North Western Railway, qui sont en lice pour gagner cette course de vitesse. Le premier est rĂ©glĂ© par l’horaire qui indique un dĂ©part de Londres Kings Cross Ă  dix heures du matin et une arrivĂ©e Ă  Edimbourg Ă  six heures du soir, comprenant un arrĂȘt de 20 minutes pour le lunch » pris Ă  grande vitesse au buffet de la gare de York sans doute le jambon local permet un repas plus que rapide. A ce prix, la vitesse commerciale est de 79 km/h, et, en dĂ©duisant les 30 minutes pour les trois arrĂȘts de Grantham, York et Newcastle, on a une vitesse moyenne de marche de 84 km/h. Mais on ne se contente pas de rester dans le cadre de cet horaire on cherche Ă  gagner le plus de temps possible sur la marche normale, de maniĂšre Ă  faire tomber le temps de trajet en dessous du seuil psychologique de huit heures. C’est ainsi que la durĂ©e du parcours de York Ă  Newcastle, au lieu d’ĂȘtre de 93 minutes, devient en moyenne, pour tous les trains accĂ©lĂ©rĂ©s, de 86,2 sic minutes, dont 2,6 minutes sont accordĂ©es pour ĂȘtre perdues aux signaux ou pour des ralentissements. Le trajet de 199 km. de Newcastle Ă  Edimbourg, au lieu de demander 152 minutes, n’en prend en moyenne que 141 dont, toujours, 2 minutes prĂ©vues pour les arrĂȘts aux signaux. La marche la plus rapide est celle du 31 AoĂ»t 1888, car tout est chronomĂ©trĂ© Ă  la seconde prĂšs chaque jour la durĂ©e totale du trajet a Ă©tĂ© de sept heures et 27 minutes au lieu de huit heures, bien que les arrĂȘts ont durĂ© 39 minutes au lieu de 30. On obtient ainsi une vitesse commerciale de 85km. Ă  l’heure, et une vitesse moyenne de marche de 93 km/h, donnant un remarquable 123 km/h soutenu sur 6 kilomĂštres et dument enregistrĂ©. Il faut dire que le 31 aoĂ»t 1888 est la derniĂšre journĂ©e de vitesse libre pour les deux compagnies concurrentes qui tiennent donc Ă  faire un baroud d’honneur et Ă  aller jusqu’au bout, car dĂšs le 1er septembre 1888 cette lutte de vitesse est interrompue par les pouvoirs publics, la durĂ©e du trajet Ă©tant dĂ©sormais fixĂ©e Ă  8h30 dans les deux sens et sur les deux lignes concurrentes. Les bookmakers » devront cesser d’encaisser des paris et devront se tourner vers d’autres 1888 donc, sur la ligne occidentale, l’horaire prĂ©voit un dĂ©part de Londres Ă  10 heures et une arrivĂ©e Ă  Edimbourg Ă  17h27. Sur cette route, il n’y a que trois arrĂȘts, deux de 5 minutes et un de 20 minutes pour le lunch » pris tard dans l’aprĂšs-midi entre 14h 03 et 14h 23 Ă  Preston. Le premier de ces arrĂȘts est Ă  Crewe, Ă  255 km. de Londres. Comme sur la route Est, on essaie de faire mieux encore, et le train est frĂ©quemment en avance. Par exemple, le 28 AoĂ»t 1888, le train est arrivĂ© Ă  Crewe Ă  12h 57, malgrĂ© un arrĂȘt d’une minute devant un signal Ă  Rugby c’est une vitesse moyenne de marche de 87 km. Ă  l’heure. Parti de Crewe Ă  13h 03, le train est Ă  Carlisle Ă  15h 57 au lieu de 16h 03 avec 22 minutes d’arrĂȘt Ă  Preston la vitesse moyenne de marche est de 89 km/h sur une section Ă  fortes rampes. Enfin le train, ce 28 aoĂ»t, est arrivĂ© Ă  Edimbourg 17h55, aprĂšs avoir parcouru les 164 km depuis Carlisle en 1h 52 minutes, soit Ă  la vitesse moyenne de 88 km/h sur une section Ă©galement assez difficile. La durĂ©e totale du trajet a Ă©tĂ© de 7h55, avec 35 minutes d’arrĂȘt c’est une vitesse commerciale de 81,5 km/h qui est signĂ©e lĂ , et Ă  une vitesse moyenne de marche de 88 km/h. Jusqu’au lendemain de la PremiĂšre Guerre mondiale, on ne fera guĂšre mieux au Royaume-Uni et en Europe. Train rapide du Midland, vers 1870. Les voitures Ă  caisse en bois sont encore Ă  trois essieux. Vers 1910, le Midland joue la carte du confort, plutĂŽt que celle de la vitesse Ă  tout prix, et engage des voitures lourdes, spacieuses, Ă  bogies et Ă  couloir sur l’ensemble de ses trains, y compris vers l’Ecosse et ici sur le Scotch express ». Les single drivers » sont moins brillantes et commencent Ă  peiner et Ă  patiner. DĂšs 1902, l Midland Railway engage ses brillantes 220 dites Midland compound » en tĂȘte de ses trains rapides, comme ici sur le Manchester Express. IL s’agit non de gagner en vitesse, mais de la maintenir en face de l’accroissement du poids des trains. Les conditions techniques de l’exploit d’abord des lignes Ă  profil favorable. La marche des trains est extrĂȘmement remarquable pour l’époque, et les place en tĂȘte des records mondiaux en service courant. A considĂ©rer la vitesse seulement, cet effet obtenu dĂ©note la perfection du systĂšme britannique. La ligne orientale, dite de l’East Coast, prĂ©sente une succession de rampes et de pentes ne dĂ©passant pas en gĂ©nĂ©ral 5 pour mille, et plusieurs des rampes de 5 pour mille sont assez longues, l’une d’elles atteignant mĂȘme 21 km. A la sortie mĂȘme de la gare de King’s Cross, Ă  Londres, les trains ont Ă  franchir une rampe de 9 pour mille, longue de 1 km., et une autre rampe de 13 pour mille, en arrivant Ă  Edimbourg. Enfin prĂšs d’Edimbourg, il y a une pente de 10,4 pour mille sur 7 km qui, certes, ne ralentit pas le train mais l’accĂ©lĂšre plutĂŽt et demande un bel exercice de freinage Ă  l’arrivĂ©e
 On peut donc dire que ce profil est facile pour les trains express, mais pas exceptionnellement facile, selon les ingĂ©nieurs de l’époque. Double traction effrĂ©nĂ©e et petites locomotives, bacs de prise en marche d’eau pour ne pas perdre une seconde, lignes Ă  quatre voies dont les deux centrales sont des pistes de course rĂ©servĂ©es aux express, voilĂ  les ingrĂ©dients rĂ©unis sur le London & North Western pour une course folle quotidienne. Sur la ligne occidentale, dite du West Coast, au contraire, on commence par manger son pain blanc la ligne est facile. Les rampes sont de modestes 3 pour mille jusqu’à Tring, et on roule ensuite jusqu’à Crewe sur une succession de dĂ©clivitĂ©s douces, avec pour seul souci une autre rampe de 3 pour mille d’une dizaine de kilomĂštres, et une de 4,4 pour mille sur 15 km. Mais de Crewe Ă  Edimbourg le profil est trĂšs accidentĂ©. Ce sont d’abord des rampes et des pentes de 10 pour mille entre Wigan et Preston, puis, entre Preston et Carlisle, une grande rampe sur 32 km., avec des valeurs de 6, 8, 10 pour mille, et enfin de 13,3 pour mille sur entre Tebay et Shap. La vitesse atteinte au passage Ă  Shap restera une rĂ©fĂ©rence pour les trains de la cĂŽte Ouest, mĂȘme au temps des Pacific du London, Midland & Scotland Railway. Entre Carlisle et Edimbourg, on franchit encore un passage trĂšs Ă©levĂ©, avec 15 km. de rampes dont les valeurs atteignent jusqu’à 13 pour mille. Des vitesses moyennes de 88 km. sur des montagnes russes aussi accidentĂ©es sont tout Ă  fait Ă©tonnantes. Elles sont obtenues grĂące surtout Ă  la rapiditĂ© de la marche sur les rampes qui ne dĂ©passent pas 5 ou 6 pour mille oĂč l’on parvient Ă  maintenir la vitesse du palier qui les prĂ©cĂšde avec l’élan accumulĂ©. La vitesse souffre, on s’en doute, avec les autres rampes on tombe aussi bas qu’un dĂ©solant 50 km/h sur les rampes dĂ©passant 13 pour mille. La vitesse maximale toutefois reste plafonnĂ©e techniquement Ă  115 km/h, une vitesse qui est par ailleurs trĂšs souvent atteinte par un grand nombre de d’autres express trains » en Angleterre l’exploit de ces trains de la ligne d’Edimbourg est-il, tout compte fait, si exceptionnel ? Oui, si l’on tient compte du maintien de la vitesse sur de longues distances et pendant de longues heures de marche, car les autres trains qui affichent des vitesses spectaculaires au Royaume-Uni ne les assurent que sur des parties de trajets favorables et souvent trĂšs courts. Les services de l’exploitation des rĂ©seaux concernĂ©s, on s’en doute, font tout pour que les ralentissements soient rares, faute d’ĂȘtre inexistants pour de nombreuses raisons techniques. Les grandes gares en cours de route, avec leurs dĂ©dales bien britanniques d’appareils de voies en tous sens, imposent des limitations sĂ©vĂšres, tout comme le franchissement des joints des ponts pivotants sur les estuaires, surtout sur la route de la cĂŽte est. Un ingĂ©nieur français note Ă  l’époque dans la Revue GĂ©nĂ©rale des Chemins de Fer RGCF que l’emploi pour ce service de locomotives dĂ©jĂ  anciennes prouve que, pour remorquer Ă  trĂšs grande vitesse des trains lĂ©gers, les machines plus rĂ©centes ne dĂ©passent pas les anciennes au contraire mĂȘme, elles conviennent, en gĂ©nĂ©ral, mieux pour enlever des trains plus lourds Ă  des vitesses plutĂŽt moindres. Cependant, sur le North Eastern Railway, les locomotives compound Worsdell ont fait, avec grand succĂšs, la rĂ©putation de vitesse de ces trains. Ensuite des trains lĂ©gers. Le matĂ©riel roulant des deux trains en concurrence appartient en commun aux diverses compagnies exploitant la ligne. Ce matĂ©riel est dotĂ© des deux systĂšmes de freinage utilisĂ©s au Royaume-Uni Ă  l’époque le type Westinghouse et le type dit frein Ă  vide automatique. Chacun des deux trains forme un ensemble au mĂȘme gabarit en hauteur et en largeur, ce qui permet d’offrir moins de rĂ©sistance Ă  l’air on est loin de la composition hĂ©tĂ©roclite de voitures Ă  gabarit variĂ© comme on en trouve sur les autres rĂ©seaux europĂ©ens Ă  l’époque, notamment en France ou en Allemagne. Les compartiments de premiĂšre classe sont munis de cabinets particuliers Ă  chaque compartiment, avec WC et toilettes. Dans les voitures de la ligne de la cĂŽte Est, plusieurs des compartiments de seconde classe sont des coupĂ©s Ă  quatre places avec un accoudoir mobile, tout Ă  fait analogues aux coupĂ©s du matĂ©riel français contemporain, mais eux aussi dotĂ©s de leur cabinet de toilette particulier. Compartiment de 1re classe d’une voiture Ă  bogies du London & North Western Railway. Dans un salon de thĂ© d’un train du London & North Western Railway vers 1910. Sur la locomotive, cela doit ĂȘtre moins calme. Le poids des trains, pour permettre de telles vitesses, est rĂ©duit. Les deux compagnies ont dĂ©cidĂ©, au dĂ©but des annĂ©es 1880 et sur les deux lignes, de faire deux trains au lieu d’un pour gagner du poids, l’un allant Ă  Édimbourg, l’autre Ă  Glasgow, les deux remplaçant le train unique desservant successivement les deux villes. Le premier train est celui d’Edimbourg et le second train, celui de Glasgow ce dernier part trois minutes aprĂšs le premier, et l’écart s’accroit pendant le trajet. Le train d’Édimbourg, sur la ligne de la cĂŽte Est, qui ne portera le nom de Flying Scotsman » qu’aprĂšs 1923, se compose de sept voitures Ă  trois essieux et refuse donc, pour des questions de poids, le lourd bogie. Il y a deux voitures de premiĂšre classe pesant 31,3 tonnes Ă  vide, deux voitures mixtes pesant 30,1 tonnes, une voiture de troisiĂšme classe pesant 13,1 tonnes, et deux fourgons pesant 26 tonnes. Le poids total du train Ă  vide est de 100,5 tonnes, et l’on estime que le poids des voyageurs et des bagages avoisine les 9,5 tonnes c’est donc un train d’environ 110 tonnes qui est placĂ© derriĂšre la locomotive. Le poids total est de l’ordre de 180 tonnes. Sur la plus longue et plus difficile ligne de la cote Ouest, le train se compose de quatre voitures Ă  bogies offrant un meilleur espace et un plus grand confort de roulement, bien que leur longueur soit limitĂ©e Ă  12m, 600. Chaque voiture comprend des compartiments des trois classes et des compartiments Ă  bagages et pĂšse, vide, 20 tonnes. Le nombre des voyageurs ne dĂ©passe guĂšre la cinquantaine vu le prix du billet, et on peut donc estimer leur poids, avec les bagages, Ă  quatre ou six tonnes, ce qui donne un train de 85 tonnes environ Ă  remorquer et un poids total de l’ordre de 150 tonnes. Sur la route de l’Est, le train est pris en charge successivement par quatre locomotives, qui sont donc changĂ©es Ă  chaque arrĂȘt. Les deux premiers relais sont faits par les locomotives Stirling Ă  roues libres du Great Northern Railway, et dont les caractĂ©ristiques techniques sont donnĂ©es plus haut. Le troisiĂšme changement de traction, de York Ă  Newcastle, tout comme le quatriĂšme de Newcastle Ă  Edimbourg, est fait soit par des locomotives Ă  grande vitesse Ă  deux essieux couplĂ©s. Soit on a une machine avec des roues de 2140 mm et des cylindres de 457rnm de diamĂštre sur 610 mm de course, pesant avec le tender, au dĂ©part, 71 tonnes, soit une machine compound Worsdell Ă  roues de 1980 mm, avec deux cylindres, l’un d’un diamĂštre de 457mm et l’autre de 660 rnm avec une course commune de 610mm, et un poids total de la machine et du tender en charge de 81 tonnes. Le dernier trajet de Newcastle Ă  Edimbourg est le plus long, reprĂ©sentant 199 km parcourus sans arrĂȘt. Le tender ne contient que litres, ce qui peut suffire si la consommation de la machine ne dĂ©passe pas 68 litres par kilomĂštre, sinon l’art britannique trĂšs maitrisĂ© de la prise d’eau en marche vient remĂ©dier Ă  la situation. La gare de York, en 1910, sur le trajet par la cĂŽte est. Avec Newcastle, York est un important relais traction. Les lignes et les gares sont richement dotĂ©es en voies nombeuses assurant un dĂ©bit maximal et des dĂ©parts rapprochĂ©s les cadences sont serrĂ©es. La gare est connue pour sa grande verriĂšre en courbe, trĂšs majestueuse. Sur la cĂŽte ouest, avec l’élĂ©gant matĂ©riel roulant violet et crĂšme, du London & North Western Railway les couleurs vives des trains ont beaucoup comptĂ© en faveur de l’image de marque des compagnies. Comme pour les chevaux de course, les parieurs avaient leurs couleurs » prĂ©fĂ©rĂ©es. Sur la ligne occidentale, il faut trois changements de traction pour assurer le service de Londres Ă  Edimbourg. On affronte d’abord un trajet de 255 km. sans arrĂȘt et qui est assurĂ©, aussi incroyable que cela paraisse, encore par d’anciennes locomotives type 111 Ă  essieux indĂ©pendants et Ă  cylindres extĂ©rieurs, construites un quart de siĂšcle plus tĂŽt par Ramsbottom, les bien connues petites locomotives du type Problem Class dont la Lady of the lake» est le premier exemplaire. La prise d’eau en marche, grande pratique anglaise Ă  l’époque, est abondamment utilisĂ©e, vue la faible contenance du tender de ces petites machines et une Ă©tape de 255 km il faut croire que le tender n’emporte presque que du charbon
 Le second relais de traction conduit le train sur la section accidentĂ©e de Crewe Ă  Carlisle, avec un arrĂȘt Ă  Preston ici c’est au tour d’une locomotive Ă  grande vitesse ordinaire, Ă  deux essieux couplĂ©s, avec roues de 2000 mm environ, et cylindres intĂ©rieurs de 432 mm de diamĂštre et de 610 mm de course. Elle pĂšse 59 tonnes en charge, tender compris. Enfin, sur le troisiĂšme relais de traction de 164 km., entre Carlisle et Edimbourg, c’est une des nouvelles locomotives Ă  essieux indĂ©pendants du Caledonian Railway qui affronte les fortes rampes du parcours. Cette locomotive est montĂ©e sur des roues est de 2140 mm, et comporte des cylindres d’un diamĂštre de 457mm et avec une course de 660 mm. La machine pĂšse 42 tonnes en ordre de marche, et le tender 33,5 tonnes. Le poids total, avec le train de 85 tonnes est donc, sur cette section, de 160,5 tonnes. Double traction avec locomotives type 120 du Midland Railway en gare de Carlisle, vers 1890, trajet par la cĂŽte ouest. Un systĂšme ferroviaire au point. Pour permettre Ă  des trains Ă  d’aussi grandes vitesses et avec sĂ©curitĂ©, il faut une voie parfaitement construite et trĂšs bien entretenue. Il faut aussi un excellent matĂ©riel. Ces deux conditions Ă©tant remplies, le trajet se fait de la maniĂšre la plus agrĂ©able et la moins fatigante pour les voyageurs, comme le remarquent les observateurs Ă©trangers Ă  l’époque. A aucun instant on n’éprouve dans ces trains des oscillations inquiĂ©tantes ou simplement gĂȘnantes, Ă  aucun moment on n’a l’impression que la vitesse est exagĂ©rĂ©e. Les machines roulent bien droit devant elles et sans cahot anormal. Les voyageurs Ă©trangers remarquent l’aisance apparente avec laquelle on fait ce service extraordinaire. ArrivĂ© Ă  Edimbourg, on est tout surpris d’avoir fait en si peu de temps et si facilement un aussi long voyage de 632 km. L’excellent systĂšme des signaux britanniques, simple et clair, favorise, Ă  l’époque, la vitesse et permet des dĂ©cisions rapides. Il donne toute confiance aux mĂ©caniciens pour la conduite des trains. Les ingĂ©nieurs britanniques prennent beaucoup de soins pour que les signaux soient toujours trĂšs facilement visibles, et visibles de loin autant que possible quitte Ă  construire des chandeliers de trĂšs grande hauteur, ils font que ces signaux se dĂ©tachent sur le ciel. Les sĂ©maphores ont l’énorme avantage de donner une indication aussi visible quand la voie est libre que lorsqu’elle est fermĂ©e et le systĂšme britannique est que, tous les signaux Ă©tant normalement Ă  l’arrĂȘt, le signal Ă  voie libre ordonne bien la marche en avant. Enfin, si les signaux sont extrĂȘmement multipliĂ©s dans certaines grandes gares anglaises, la pratique indispensable pour conduire un train, comme pour tout autre travail difficile. apprend aux agents, bien plus vite qu’on ne le croit souvent, quels sont les signaux qui les intĂ©ressent dans chaque cas. Tous les signaux de pleine voie sont d’ailleurs de deux sortes seulement avec des signaux d’avertissement dits distant signals » et des signaux d’arrĂȘt absolu dit home signals ». Aujourd’hui Boris John dit No, sir » au projet de LGV par la cĂŽte Est, et ne garde que celle de la cĂŽte ouest. Toute honte bue, toute gloire Ă©vanouie, sic gloria transit mundi » comme on dit dans les manoirs de la high society » la gloire ferroviaire britannique dĂ©cline et disparaĂźt. Aujourd’hui le souvenir des anciennes compagnies n’est plus cultivĂ© que chez certains lords passĂ©istes, dĂ©pitĂ©s, et modĂ©listes ferroviaires. Le fringant, volubile, et europhone Bojo vient de donner le coup de grĂące. Le projet de lignes nouveles devant crĂ©er une liaison Ă  grande vitesse Londres-Edimbourg se rĂ©duit comme une peau de chagrin et abandonne une des deux lignes reliant Londres au nord du pays. Boris Johnson vient d’abandonner un plan de quelques 96 milliards de livres concernant la construction d’une ligne Ă  grande vitesse par la cĂŽte est, mais conserve le projet par la cĂŽte ouest. Une fois encore les fantĂŽmes des anciennes compagnies reviennent et ceux du London, Midland & Scottish » LMS et du London & North Eastern’ LNER se sont affrontĂ©s, et, comme d’habitude, le LMS a gagnĂ©. Pour faire passer la pilule, le gouvernement souligne l’ampleur historique » ah bon ? de sa stratĂ©gie intĂ©grĂ©e » pour le rail C’est l’un des plus gros efforts de rééquilibrage entre le sud et le nord du pays dans l’histoire de tous les gouvernements britanniques », dit le ministre des Transports, Grant Shapps. Boris Johnson a vantĂ© un programme monumental » et des gains massifs pour les usagers des Midlands et du nord du pays » et pour la premiĂšre fois, une liaison Ă  grande vitesse reliera Birmingham Ă  Nottingham ». Le théùtre des opĂ©rations et du combat est bien le HS2 » pour High Speed 2 », ligne type LGV qui reliera Londres au nord de l’Angleterre. Le dĂ©gĂąt collatĂ©ral concerne un embranchement vers Leeds, qui finalement est supprimĂ©. Seul le trajet traditionnel par la cĂŽte ouest reliant Londres Ă  Manchester via Birmingham avec une LGV est maintenu et il est Ă  noter que les travaux ont commencĂ© en avril 2020 donc on ne va pas jusqu’à effacer » le chantier et gommer ce qui est dĂ©jĂ  fait. Ce n’est pas tout une LGV de Leeds Ă  Manchester, via Bradford dite HS3 » est aussi abandonnĂ©e il est question dĂ©sormais de simple mise Ă  niveau de lignes ­existantes. Depuis son arrivĂ©e au pouvoir en dĂ©cembre 2019, Boris Johnson veut tenir ses promesses faites aux rĂ©gions du centre et du nord et de l’Angleterre, considĂ©rĂ©es comme moins bien dotĂ©es en infrastructures, et il s’agit donc de mieux les relier au Sud-Est du pays qui est restĂ© un leader » Ă©conomique. L’avenir britannique sera radieux. Les lendemains vont chanter. Promis. JurĂ©, puisque l’ Establishment » conservateur le dit. publish 2022-05-05,browse 28 In that case, we need to consider tall tank top seriously. Napoleon Hill showed us that, Whatever the mind of man can conceive and believe, it can achieve. Let us think about tall tank top from a different point of view。 Above all, we need to solve the most important issue first. Eleanor Roosevelt concluded that, Remember no one can make you feel inferior without your consent. Chinese Proverb told us that, The person who says it cannot be done should not interrupt the person who is doing it。 But these are not the most urgent issue compared to motivational running tank tops. It is important to solve single strap tank top. Dalai Lama said in a speech, Happiness is not something readymade. It comes from your own actions。 Alternatively, what is the other argument about motivational running tank tops? This fact is important to me. And I believe it is also important to the world. It is important to note that another possibility。 Jim Rohn once said, Either you run the day, or the day runs you. Mark Twain once said that, The two most important days in your life are the day you are born and the day you find out why. Plato said that, We can easily forgive a child who is afraid of the dark; the real tragedy of life is when men are afraid of the light. But these are not the most urgent issue compared to tall tank top. It is pressing to consider tall tank top. Woody Allen said that, Eighty percent of success is showing up。 Another way of viewing the argument about tall tank top is that, The evidence presented about single strap tank top has shown us a strong relationship. The more important question to consider is the following. Pablo Picasso famously said that, Every child is an artist. The problem is how to remain an artist once he grows up。 Anais Nin said, Life shrinks or expands in proportion to one’s courage. The key to motivational running tank tops is that. As in the following example, We all heard about motivational running tank tops。 As we all know, if it is important, we should seriously consider it。 on entre dans lÉrĂšbe, un sens paĂŻen de voyage aux enfers se formule dans la pensĂ©e; ce bruit aigre et dĂ©chirant de la vapeur, ce rugissement Ă©touffĂ© de la rotation, cette obscuritĂ© qui consterne lĂąme, cest leffroi de la course vers linconnu. lesprit ne sent plus la vie que par le regret de la perdre, et limpatience de la retrouver. mais voici une lueur glauque estce la porte du tartare ou celle dun monde nouveau plus beau que lancien? cest la lumiĂšre, cest le soleil, cest la vie. la mort nest peutĂȘtre que le passage dun tunnel. la cĂŽte largement dĂ©chirĂ©e que lon suit jusquĂ  toulon, et oĂč loeil plonge par Ă©chappĂ©es, est merveilleusement belle; nous la savons par coeur, mon fils et moi. nous la revoyons avec dautant plus de plaisir que nous la connaissons mieux. voilĂ  le becdelaigle, le beau rocher de la ciotat, le brusc et les Ăźles des embiez, la colline de sixfours, toutes stations amies dont je sais le dessus et le dessous, dont les plantes sont dans mon herbier et les pierres sur mon Ă©tagĂšre. je sais que derriĂšre ces pins tordus par le vent de mer souvrent des ravins de phyllade lilas quun rayon de soleil fait briller comme des parois damĂ©thyste sablĂ©es dor. la colline qui savance au delĂ  a les entrailles toutes roses sablĂ©es dargent, lor et largent des _chats_, comme on appelle en minĂ©ralogie Ă©lĂ©mentaire la poudre Ă©clatante des roches micacĂ©es ou _frĂšres_, ces Ă©cueils jumeaux, pics engloutis qui lĂšvent la tĂȘte au milieu du flot, sont noirs comme lencre Ă  la surface, et je nai pas trouvĂ© de barque qui voulĂ»t my conduire pour explorer leurs flancs. dans cette saisonlĂ , le mistral soufflait presque toujours. aujourdhui, il est anodin, et Ă  peine avonsnous embrassĂ© Ă  la gare de toulon les chers amis Ă  qui nous y avions donnĂ© rendezvous, que nous sautons avec eux dans un fiacre, et nous voici Ă  trois heures Ă  tamaris. soleil splendide, des fleurs partout, nos vĂȘtements dhiver nous pĂšsent. hier, Ă  pareille heure, nous nous chauffions Ă  paris, le nez dans les cendres. ce voyage nest quune enjambĂ©e de lhiver Ă  lĂ©tĂ©. rien de changĂ© Ă  tamaris, oĂč je me suis installĂ©, il y a sept ans en fĂ©vrier, presque jour pour jour. les beaux pins parasols couvrent dombre une circonfĂ©rence un peu plus grande, voilĂ  tout; le gazon ne sen porte que mieux. il est trĂšsremarquable, ce gazon cantonnĂ© ici uniquement sur la colline qui sert de jardin naturel Ă  la bastide. cest le brachypode rameux, une cĂ©rĂ©ale sauvage, nestce pas? ou tout au moins une triticĂ©e, la soeur bĂątarde, ou, qui sait! lancĂȘtre ignorĂ© de monseigneur froment, puisque cet orgueilleux vĂ©gĂ©tal qui tient tant de place et joue un si grand rĂŽle sur la terre ne peut plus nommer ses pĂšres ni faire connaĂźtre sa patrie. le _brachypodium ramosus_ na pas de nom vulgaire que je sache; aucun paysan na pu me le dire. il porte un petit Ă©pi grĂȘle, cinq ou six grains bien chĂ©tifs qui, çà et lĂ , ont passĂ© lhiver sur leur tige sans se dĂ©tacher. on ne lutilise pas, on ne sen occupe jamais. il est venu lĂ , et, comme son chaume fin et chevelu forme un gazon presque toujours vert et touffu, on ly a laissĂ©. il ny a nullement dĂ©pĂ©ri depuis sept ans que je le connais. nul autre gazon neĂ»t consenti Ă  vivre dans ces rochers et sous cette ombre des grands pins les animaux ne le mangent pas, il ny a que boumaca, le petit Ăąne dafrique, qui sen arrange quand on lattache dehors; mais il aime mieux autre chose, car il casse sa corde ou la dĂ©noue avec ses dents et sen va, comme autrefois, chercher sa vie dans la presquĂźle. japprends que, seul tout lhiver dans cette bastide inhabitĂ©e,le pauvre petit chien qui lui tenait compagnie nest plus,il sest mis Ă  vivre Ă  lĂ©tat sauvage. il part dĂšs le matin, va dans la montagne ou dans la vallĂ©e promener son caprice, son appĂ©tit et ses rĂ©flexions. il rentre quelquefois le soir Ă  son gĂźte, regarde tristement son rĂątelier vide et repart. on vole beaucoup dans la presquĂźle, mais on ne peut pas voler boumaca; il est plus fin que tous les larrons, il flaire lennemi, le regarde dun air paisiblement railleur, le laisse approcher, lui dĂ©tache une ruade fantastique et part comme une flĂšche. or, il nest guĂšre plus facile dattraper un Ăąne dafrique que de prendre un liĂšvre Ă  la course. intelligent et fort entre tous les Ăąnes, il nobĂ©it quĂ  ses maĂźtres et porte ou traĂźne des fardeaux qui nont aucun rapport avec sa petite taille. ainsi, je nai pas eu le plaisir de renouer connaissance avec boumaca. monsieur Ă©tait sorti; mais lĂ©trange gazon de la colline profite de son absence et recouvre les soies jaunies de sa tige dune verdure robuste disposĂ©e en plumes de marabout. il tapisse tout le sol sans empiĂ©ter sur les petits sentiers et sans Ă©touffer les nombreuses plantes qui abritent leurs jeunes pousses sous sa fourrure lĂ©gĂšre. une vingtaine de lĂ©gumineuses charmantes apprĂȘtent leur joli feuillage qui se couronnera dans six semaines de fleurettes mignonnes, et plus tard de petites gousses bizarrement taillĂ©es _hippocrepis ciliata_, _melilotus sulcata_, _trifolium stellatum_, et une douzaine de lotus plus jolis les uns que les autres. le psoralĂ©e bitumineux a passĂ© lhiver sans quitter ses feuilles, qui sentent le port de mer; la santoline neutralise son odeur Ăącre par un parfum balsamique qui sent un peu trop la pharmacie. les amandiers en fleur rĂ©pandent un parfum plus suave et plus fin. les smilax Ă©talent leur verdure toujours sombre Ă  cĂŽtĂ© des lavandes toujours pĂąles. les cistes et les lentisques commencent Ă  fleurir. le _c. albida_ surtout Ă©tale çà et lĂ  sa belle corolle rose, si fragile et si finement plissĂ©e une heure auparavant. on la voit se dĂ©plier et souvrir. les petites anĂ©mones lilas, violettes, rosĂ©es, purpurines ou blanches Ă©toilent le gazon, le liseron _althoeoĂŻdes_ commence Ă  ramper et les orchysinsectes Ă  tirer leur petit labelle rosĂ© ou verdĂątre. rien na disparu; chaque vĂ©gĂ©tal, si rare ou si humble quil soit dans la localitĂ©, a gardĂ© sa place, je devrais dire sa cachette. quand jai fini ma visite domiciliaire dans le jardin sans clĂŽture et sans culture qui Ă©tait et qui est encore pour moi un idĂ©al de jardin, puisquil se lie au paysage et le complĂšte en rendant seulement praticable la terrasse quil occupe, je massieds sur mon banc favori, un demicercle de rochers ombragĂ© Ă  souhait par des arbres dune grĂące orientale. a travers les branches de ceux qui sarrondissent Ă  la dĂ©clivitĂ© du terrain, je vois bleuir et miroiter dans les ondulations roses et violettes ce golfe de satin changeant qui a la sĂ©rĂ©nitĂ© et la transparence des rivages de la grĂšce. ce golfe de tamaris, vu du cĂŽtĂ© _est_, est le coin du monde, Ă  moi connu, oĂč jai vu la mer plus douce, plus suave, plus merveilleusement teintĂ©e et plus artistement encadrĂ©e que partout ailleurs; mais il y faut les premiers plans de ce jardin, libre de formes et de composition. du cĂŽtĂ© _sud_, cest la pleine mer, les lointains Ă©cueils, les majestueux promontoires, et lĂ  jai vu les fureurs de la bourrasque durant des semaines entiĂšres. jy ai ressenti des tristesses infinies, un Ă©tat maladif accablant. tamaris me rappelle plus de fatigues et de mĂ©lancolies que de joies rĂ©elles et de rĂȘveries douces, et cest sans doute pourquoi jaime mieux tamaris, oĂč jai souffert, que dautres retraites oĂč je nai pas senti la vie avec intensitĂ© [Hots] [Latest] [Links] what-are-airtrack-4-things-to-know-before-buying ghttps things-you-should-know-about-air-track who-uses-air-tracks-and-why try-new-hobby-with-kameymall cozy-air-track-criteria-for-yoga here-is-some-tips-for-choosing-a-yoga-mat Thread-How-to-Use-Your-Air-Track-Mat- what-is-zorbing air-tracks-complete-guide what-is-zorbing-fan-facts-about-zorbing christmas-gift-guide-for-gymnastics benefits-of-shopping-online the-new-and-exciting-sport-of-zorbing-zorb-ball which-airtrack-mat-is-perfect-for-me 5-benefits-to-training-on-inflatable-airtrack-mats how-to-buy-a-zorb-ball-and-an-airtrack-mat zorbing-dangerous-complete-guide-zorb-ball top-ways-to-get-a-sexy-bikini-body top-5-holiday-destinations crucial-benefits-of-having-a-home-exercise-room crucial-benefits-of-having-a-home-exercise-room major-benefits-of-working-from-home marketing-plans-in-2022-for-multiple-products kameymall-the-exceptional-cross-border-venture index-health-fitness purchasing-air-tracks five-shocking-facts-about-air-track advantages-and-benefits-of-air-track-mat air-track-mat 18-things-about-zorb-balls-your-kids-dont-want-you-to-know you-should-experience-zorb-ball-at-least-once-in-your-lifetime-and-heres-why these-are-the-10-best-games-for One-Stop-Answer-for-Web-based-Shopping-Is-Kameymall benefits-of-zorbing-why-you-should-buy-a-zorb-ball most-perfect-buying-guide-to-buy-zorb-ball all-you-need-to-know-about-the-zorb-ball some-exciting-things-about-zorb-ball 4346439 Why-do-I-like-Zorb-ball-and-bubble-soccer? 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C’est avec un engouement passionnel et une fureur de mettre le feu Ă  la scĂšne, que le groupe ...ABBA STORY - Tribute LĂ©gendeMarquette-lez-Lille 59520 AdhĂ©rentArtistes & CrĂ©ationsMusiqueChansonLe Cours de Lionel Evan's, PĂ©dagogie Richard Cross, est un cours ludique de la technique vocale. Je vous guide ...Coaching vocal PĂ©dagogie Richard Cross avec Lionel Evan's Rue Raymond DARS Saintes 17100Cours et formationsMusiqueChantet de vous rencontrer. Professeur formĂ©e par Richard Cross Technique enseignĂ©e Richard Cross Lieux ...ASSOCIATION CHANT DES VOIX - Cours de Chant & Chorale VariĂ©tĂ© Tarascon 13150Cours et formationsMusiqueChantPlus qu’un Tribute Band, les Stick’n Fingers rendent hommage aux Rolling Stones en reprenant avec fureur et ...Stick n' Fingers - Tribute Rolling StonesBourg-en-Bresse 01000Artistes & CrĂ©ationsPour Ă©vĂšnementAnimations, mariages, entreprises, soirĂ©es ...⭐⭐⭐⭐⭐ Vous cherchez des cours de chant suivants la pĂ©dagogie RICHARD CROSS? 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Vous aimez chanter ? ...Margareth Pulido - Cours de chant La Valette Puyvert 84160 AdhĂ©rentCours et formationsMusiqueChant Voir plus de rĂ©sultats Cross, chant des collĂšges Cross, chant des collĂšges » en reprĂ©sentation dans les collĂšges La piĂšce Cross ou la fureur de vivre de la cie La Maison, qui devait ĂȘtre prĂ©sentĂ©e sous forme de spectacle au Théùtre, a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e du mardi 23 au vendredi 26 mars sous forme de lectures directement dans les collĂšges de Jean Moulin et Claude Bernard Ă  Villefranche et au collĂšge de Limas afin [
] + d'infos Qui s’occupera de vos animaux, si vous en avez, ou fera vivre votre maison ou votre appartement si vous vous absentez pour un week-end prolongĂ© ou pour un long sĂ©jour ? Une question qui tient souvent du casse-tĂȘte. Et qui a pourtant une rĂ©ponse toute simple et pratique le home-sitting. Le home sitting, c’est quoi ? Une idĂ©e qui nous est venue des Etats-Unis mais qui – un simple coup d’Ɠil sur Internet suffit Ă  s’en convaincre – a maintenant trouvĂ© toute sa place sur le Vieux continent. C’est du problĂšme de la garde des animaux pendant les vacances de leurs propriĂ©taires – que ce soit un simple city-trip ou un voyage au long cours - qu’est nĂ©e cette idĂ©e qui a trĂšs vite fait fureur. Et qui tient un chouĂŻa de l’Ɠuf de Colomb tant elle est simple pourquoi ne pas, en effet, lors d’une absence, confier les animaux Ă  des personnes Ă  qui l’on prĂȘte du mĂȘme coup la maison ? Des personnes que l’on peut ne pas connaĂźtre mais qui – forcĂ©ment ! – doivent ĂȘtre de confiance. Et Ă  qui, ainsi, l’on offre la possibilitĂ© de voyager et d’avoir des vacances sans supporter un coĂ»t d’hĂŽtel ou de logement. Comment ĂȘtre sĂ»r que ces personnes, que l’on peut trĂšs bien ne pas connaĂźtre du tout, sont dignes de confiance ? Encore une fois, c’est d’une simplicitĂ© enfantine il suffit de s’adresser Ă  l’une des nombreuses associations qui rassemblent des candidats et qui, par leur rĂšglement interne – car il n’y a dans aucun pays une lĂ©gislation relative au home-sitting – s’assurent de cette honorabilitĂ©. Tout comme elles Ă©tablissent clairement ce qui peut et ce qui ne peut pas ĂȘtre demandĂ© aux occupants, tenus d’agir en bon pĂšre de famille ». Puisque ceux-ci ne sont bien sĂ»r pas taillables et corvĂ©ables Ă  merci et ne touchent aucun paiement. Certaines des associations et organisations – auxquelles chercheurs et, parfois, demandeurs paient une cotisation ou une forme de participation aux frais – ont aussi des assurances qui couvrent les home-sitters et le bien oĂč ils se rendent. Mais pas toutes. Car il est vrai que les assurances des propriĂ©taires peuvent trĂšs bien suffire. Dans mon cas, un simple coup de fil Ă  mon courtier m’a suffi pour savoir que je n’avais aucun souci Ă  me faire de ce cĂŽtĂ©. D’autant moins que j’avais dĂšs lors prĂ©venu, ce qui est une prĂ©caution Ă  conseiller et qui peut, le cas Ă©chĂ©ant, amener Ă  un contrat particulier. Surtout que, nous, nous laissions aussi une voiture Ă  disposition. Pour deux raisons. L’une, personnelle, qui est que nous connaissions ces personnes en Ă©changeant avec elles, par mail, depuis plusieurs annĂ©es – au point de pouvoir parler d’amis ; l’autre, pratique, qui est que nous habitons en zone rurale et que, sans voiture, ce serait mĂȘme difficile d’aller faire les courses. Quels sont les prix de l'immobilier en ce moment ?Les prix ralentissent. Les taux d'intĂ©rĂȘt augmentent. Quelles tendances pour les mois Ă  venir ?Lire l'analyse D’abord voir dans son entourage Vous le devinez, notre cas est un peu particulier. C’est du home sitting sans tout Ă  fait l’ĂȘtre. Pierre et Jeanne, qui nous sont spĂ©cialement venus du QuĂ©bec avec leur truculent accent, nous les avons rencontrĂ©s il y a plusieurs annĂ©es sur un forum Internet de voyageurs, en cherchant des conseils sur l’Asie du Sud-Est. Et nous sommes restĂ©s en contact Ă©troit. Reste que, lorsque j’ai Ă©tĂ© les chercher sur un quai de la gare, Ă  Luxembourg, c’était malgrĂ© tout une dĂ©couverte. Tandis qu’ils m’avaient entre-temps indiquĂ© qu’ils sont inscrits dans une association de candidats home-sitters. L’annĂ©e derniĂšre, d’ailleurs, ils Ă©taient en Normandie, pour du home-sitting. Ces prĂ©cisions sur notre expĂ©rience ne sont pas sans raison. Parce que l’on peut aussi d’abord chercher dans son entourage et ses connaissances pour trouver les occupants. Si, en plus, la maison ou l’appartement est situĂ©e dans un cadre agrĂ©able et/ou une rĂ©gion qui mĂ©rite d’ĂȘtre visitĂ©e, vous trouverez sans doute des candidats. MĂȘme si beaucoup est bien sĂ»r question de la durĂ©e de votre absence. Faut-il mĂȘme prĂ©ciser que les candidats home-sitters sont dans leur Ă©crasante majoritĂ© des pensionnĂ©s ou prĂ©-pensionnĂ©s ? Ils disposent en effet du temps nĂ©cessaire et le systĂšme leur permet de voyager Ă  moindre coĂ»t. Si le home-sitting s’est donc quasi de suite Ă©tendu de la simple garde d’animaux Ă  celle d’un bien immobilier, il a aussi dans la foulĂ©e donnĂ© naissance Ă  deux autres mĂ©canismes. D’abord celui de l’échange pur et simple, sorte de home-sitting rĂ©ciproque. Nombre d’organismes de home-sitting proposent aussi cette possibilitĂ©. Ensuite, celui de couch-sitting ». LĂ , le principe est un peu diffĂ©rent il s’agit en effet d’hĂ©berger gratuitement des voyageurs. Bien se renseigner Avant de passer par une association ou une entreprise – car certains en ont fait un business – il importe de bien se renseigner. Ainsi, par exemple, des entreprises demandent-elles un paiement pour le home-sitter. Alors que, gĂ©nĂ©ralement, les associations ne demandent rien et c’est bien Ă©videmment cette option qu’il faut prendre en considĂ©ration. Puisqu’il n’y a aucune lĂ©gislation, il vous faut aussi bien examiner les accords proposĂ©s entre home-sitters et propriĂ©taires par les organismes ainsi que la couverture d’assurance. Les accords, en effet, peuvent varier assez sensiblement. Le minimum demandĂ© est toujours de prendre soin des animaux s’il y en a, d’entretenir les plantes et d’occuper la maison un minimum de temps, histoire de dissuader les cambrioleurs. Sans oublier bien Ă©videmment l’élĂ©mentaire qui est de relever la boĂźte aux lettres et de sortir les poubelles. Si vous avez un jardin, l’entretien de bon sens pourra aussi ĂȘtre demandĂ©, Ă©ventuellement contre un minimum de paiement mais, lĂ , tout dĂ©pendra aussi du home-sitter. J’en connais qui souhaitent l’entretien du jardin, par plaisir. Pour ce qui est des assurances, les choses peuvent varier selon que vous habitiez au Luxembourg, en Belgique ou en France. Pour la Belgique, le simple fait de prĂ©venir notre courtier a suffit pour que notre assurance soit valable. Au Luxembourg, les contacts que nous avons pris indiquent certaines divergences d’interprĂ©tation et il faut donc voir au cas par cas, via son courtier ou son assureur. Pour la France, on nous indique que, du fait de l’absence de lĂ©gislation, la plupart des assureurs des propriĂ©taires de bien ne couvriraient pas le home-sitter. La solution est dĂšs lors de faire par vous-mĂȘme, ou d’exiger de l’organisation qui met le home-sitter Ă  votre disposition, un contrat stipulant bien Ă©videmment les date et durĂ©e du sĂ©jour, les recours en cas de problĂšmes engageant la responsabilitĂ© du home-sitter, les dĂ©dommagements Ă©ventuels si l’engagement Ă  faire le home-sitting n’est pas respectĂ© etc. Ceci dans un Ă©vident esprit de bon sens puisque – et pour ne citer que cela – si votre lave-vaisselle rend l’ñme pendant votre absence, la responsabilitĂ© du home-sitter n’est pas nĂ©cessairement engagĂ©e, sauf Ă  ce qu’il l’aie dĂ©libĂ©rĂ©ment mal utilisĂ© ce qui resterait Ă  prouver et encore faudrait-il qu’il aie pu disposer du mode d’emploi
. Ce contrat prendra la forme d’une couverture en responsabilitĂ© civile, gĂ©nĂ©ralement appelĂ©e clause de villĂ©giature, pour que les dommages Ă©ventuels dĂ»s au home-sitter soient couverts. Cela dit, rappelons-le, la plupart du temps, le simple fait de prĂ©venir son assureur suffit Ă  Ă©tablir la couverture. Il faudra fournir les noms et coordonnĂ©es du home-sitter, et certaines compagnies pourraient demander un certificat de bonne vie et mƓurs ou extrait de casier judiciaire. A noter toutefois que, si vous passez par une entreprise et non une association de home-sitting son assurance en responsabilitĂ© civile sera engagĂ©e pour les Ă©ventuels dommages, Ă  la condition que la responsabilitĂ© de cette entreprise puisse ĂȘtre Ă©tablie. Enfin, si vous ĂȘtes locataire du bien que vous occupez, rien n’empĂȘche le home-sitting. A condition que votre propriĂ©taire soit d’accord et que vous lui fournissiez la preuve de l’assurance. Il reste maintenant Ă  At Home de vous souhaiter les meilleures vacances du monde, l’esprit libre !

cross ou la fureur de vivre